Luberon Rouge Sang - chapitre 12
Christian
Gros titre
Vaucluse matin :
Horreur en Lubéron, deux vacanciers belges retrouvés dévorés au pied du Portalas.
Franck est furieux, bien qu'il savait, il était inévitable que ça sorte dans la presse
— Commissaire, vous pourriez au moins m'avertir que vous donniez des informations à la presse. Je passe pour quoi, l'idiot de service en allant prendre mon café ce matin au bar ! Si ça continue vous allez la terminer tout seul cette enquête.
— Hé bien comme ça on va certainement avoir des infos de personnes qui auront repéré des mouvements suspects.
— Ah oui ! On va surtout avoir une meute de journalistes et de curieux, ils vont se rendre en masse au Portalas. Si je m'y étais pas rendu sur place ce matin, avec un chasseur, vous auriez pu dire adieu aux derniers indices que nous avons découvert.
— A vous et votre histoire de fauve !
— Qui vous parle de fauve ! Lisez les mémos que je vous envoie au lieu de boire l'apéro avec les journalistes. Joseph d'Avignon est formel, les deux cadavres ont été déchiqueté par un ou des sangliers, de plus leur mort ne remontait que 3 ou 4 heures avant leur découverte, le légiste confirmera l'heure exacte.
— Des sangliers et puis quoi encore !
— Ok ! Je signale à la "scientifique" que vous prenez leurs analyses pour des fadaises, la prochaine fois je ne pense pas qu'ils nous prendront, eux aussi, bien au sérieux.
— ça va, Franck, tu ne vas me reprocher d'avoir mis la presse sur le coup si ne c'était pas aujourd'hui cela aurait été demain de toute façon, tu sais bien qu'il font le tour de la ville à la recherche d'un chien écrasé, les pompiers, l'hôpital et les flics.
— Déjà qu'on patauge un peu beaucoup dans cette affaire, maintenant on va avoir la pression médiatique sur le dos, les radios, la TV, en plus comme ils sont belges, nos deux pauvres marcheurs, on va avoir droit aux honneurs de la presse et TV Belge. Je ne pouvais rêver d'une ambiance plus calme pour mener une enquête.
— Bon d'accord Franck si tu as des appels des journaux tu me les envoies ! Je te fiches la paix sur ton enquête, après tout jusqu'à maintenant tu avais raison sur toute la ligne, mais des sangliers tu avoueras quand même c'est bizarre non, c'est tordu même !
Quentin pendant ce temps s'est occupé d'envoyer à Joseph du Labo les derniers éléments recueillis au Portalas.