Luberon Rouge Sang - chapitre 14

Christian

Joseph, le retour

Franck ne s'attendait pas à un coup de fil de son collègue d'Avignon, il y a à peine 24h que Quentin a transmis leurs dernières trouvailles à la "scientifique".

— Salut Franck comment va? Tu vas devenir célèbre, on parle de ton affaire partout sur les radios, tout le monde sait maintenant que tu es l'enquêteur en chef.

— Je m'en passerai bien, ça ne va me faciliter le travail, mais tu ne m'appelles pas pour ça je suppose.

— Quand j'ai reçu les poils de sanglier que vous avez récolté, j'au tout de suite mis en culture l'ADN qu'ils contiennent.

— Oui et alors, du nouveau ?

— Oui et non, en fait les poils appartiennent bien au même sanglier qui a invité les marcheurs à son repas, ça paraissait logique, mais en comparant avec d'autres poils de sangliers de la région que je me suis procuré depuis, ce n'est pas la même race.

— Il viendrait d'où, alors ce "bestiau" ?

— Je ne sais pas encore, je n'ai toujours rien reçu du centre vétérinaire national, je vais les relancer, avec le tintamarre médiatique, cela va peut-être les faire bouger.

— Merci Joseph, c'est très sympa de me prévenir aussi vite.

— Franck, pourrais-je te demander un service.

— Si je peux, c'est avec grand plaisir.

— J'ai ma nièce qui est en première, elle souhaiterait s'orienter dans l'univers policier, commissaire ça lui pâlirait bien. Si tu pouvais la prendre en stage à Apt pendant les vacances d'été, elle serait ravie.

— J'en parle au commissaire, mais ça ne devrait pas poser de problème à priori, surtout avec une fille qui veut devenir commissaire.

—Merci, Franck, j'en connais une qui va sauter de joie.

Sans attendre Franck se dirige vers le bureau du commissaire.

— Commissaire, j'ai une requête de la part de Joseph le patron de la "scientifique" d'Avignon, il a une nièce qui rêve de devenir commissaire, on pourrait laprendre en stage cet été ?

— Pourquoi pas ! ça égayera nos vieux bureaux. Tu peux lui dire que c'est OK, mais elle devra s'engager à une totale confidentialité.

— Merci commissaire, Joesph va apprécier.

Franck confirme illico par mail privé à Joseph l'accord pour sa nièce.


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