Luberon Rouge Sang - chapitre 18

Christian


La vie au commissariat

Franck de retour à son bureau apprend que la nièce de Joseph est passée voir le commissaire.

— Bonjour Quentin, on m'a dit que c'est toi qui a reçu notre future stagiaire.

— Bien obligé, j'ai fait le planton de service comme d'habitude et en plus personne ne m'avait prévenu, bonjour la communication !

— Au fait le commissaire t'a  confirmée la date de son stage, nous devons nous organiser, avec cette affaire du Portalas.

— Oui Laetitia, arrive semaine prochaine, un mardi.

— Laetitia, déjà intime à ce que je vois ! Elle doit être mignonne si je ne me trompe !

— Arrêtez de me charrier Inspecteur, je n'ai fait que mon boulot en la recevant, mais vous avez raison elle est "pas mal" et très sympa je trouve.

— Je ne sais pas si j'ai bien fait d'accepter ce stage, avec le surcroit de travail que nous occasionne cette enquête.

— Ne vous en faites pas, M.l'Inspecteur, on s'en occupera, ce n'est qu'une stagiaire, elle ne va pas, de toute façon, vous aider dans votre enquête, nous trouverons bien du classement d'archives à numériser comme on nous le demande depuis des mois.

— Sacré Quentin, je crois bien que je peux te faire confiance de ce côté là !

— Jérémie, as-tu obtenu quelques infos avec les collègues Belges.

— Oui, Inspecteur, ils ont finalement été plus coopératifs que nous le pensions. Les deux malheureux randonneurs étaient scientifiques. C'étaient des entomologistes.

— Entomo… quoi ?

— Ils étudiaient les insectes et plus particulièrement les papillons migrateurs dont certains font escale dans le Luberon.

 — Pour leur compte  cette étude ?

— Non, ils sont référencés tous les deux comme professeur , à l'Université de Liège pour l'un et celle de Strasbourg pour l'autre qui enseigne, enfin enseignait, aussi  la génétique.

— Bien, beau travail Jérémie, mais cela prouve que si ils n'étaient pas là par hasard, en tous cas leurs motivations de visite chez nous étaient bien légitimes, nous en sommes réduits à chercher ce sanglier, puisque pour Joseph c'est bien ce genre de bêtes qui a bouffé nos deux belges.

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