Luberon Rouge Sang - chap 19

Laetitia la stagiaire du commissariat.

Laetitia comme prévue arrive un mardi, Quentin c'est débrouillé pour lui installer une table avec un scanner dans son bureau déjà exigu.

Annoncée pour 11h, Laetitia est déjà sur place à 9h du matin à l'ouverture du commissariat.

— Bonjour Monsieur, je cherche Quentin s'il vous plait, demande-t-elle en croisant Franck à l'entrée.

— Mais vous devez être Laetitia Daumas, si j'en crois le portrait que Quentin m'a brossé de vous.

— Pourquoi, il peint?

— Heu non,  c'est une image ! Désolé je ne me suis pas présenté. Franck Delouvrier, Inspecteur principal, c'est moi qui ai proposé au commissaire de vous accueillir en stage suite à la demande de votre oncle, il m'a indiqué que vous souhaiteriez faire carrière dans la police.

— Effectivement et j'espère apprendre beaucoup à votre contact, sur vos façons de travailler, sur l'ambiance.

— Au moins vous êtes motivée Laetitia, et j'en suis très heureux. Le bureau de Quentin est au fond du couloir troisième porte à droite, je crois qu'il est impatient de vous confier des missions.

— Merci, à bientôt j'espère ! Sans attendre la réponse de Franck elle se dirige déjà vers le couloir.

Quentin, devant la porte son bureau est ravi de la voir s'avancer vers lui avec autant d'empressement.

— Bonjour Quentin, je viens de croiser Franck votre inspecteur, il m'a dit que tu avais déjà une mission pour moi.

— Bonjour Laetitia, on se fait la bise, ici c'est quatre, ça te va !

Quentin vient de réussir son pari perso d'embrasser cette trop jolie fille.

— Bon tu sais, ce n'est pas très excitant comme job, nous avons des piles de dossiers en retard à scanner et  ils sont stockés près de mon bureau, voilà ton espace de travail, une table un scanner, on est un peu serré mais pour deux mois on devrait y arriver.

— C'est déjà super que je me rende utile, j'avais trop peur du stage café-courrier.
Mes copines ont trop biffées quand je leur ai annoncé que j'allais travailler avec ceux chargé de résoudre l'énigme de l'Horreur du Lubéron

— Pour une horreur c'est sûr, énigme pas tout à fait quand même ! Bon à bientôt, j'ai des dossiers en cours a traiter au bureau de Franck je reviens en fin de matinée.

— Merci Quentin ! Fit-elle en lui adressant un clin d'oeil à faire chavirer n'importe quel policier de la terre.

Le travail de Laetitia, assez monotone et répétitif l'absorbe quand même beaucoup et elle se retrouve au Jeudi soir sans avoir vu le temps défiler.

— Laetitia cela te dirait-il de sortir un peu de ce bureau pour aller sur le terrain demain vendredi ?

— Ah oui super, tu vas enquêter.

— Non pas vraiment ! Je dois accompagner un dépanneur qui va sortir un véhicule accidenté il y quatre mois, son chauffeur est décédé dans le vallon de l'Aiguebrun. Les assureurs ont enfin signé un bon de commande, mais nous devons certifié l'enlèvement. Ce n'est pas très folichon comme mission, mais c'est un endroit magnifique du Luberon, tu verras.

— C'est dans le même coin que l'on retrouvé les randonneurs dévorés ?

— Non c'est bien plus haut sur un autre versant dessous la Forêt de cèdres.