Luberon Rouge Sang - chap 21
Christian
L'enfer au cœur du Paradis.
Au volant de sa voiture perso Quentin a prit la direction de l'Aiguebrun, accompagnée de Laetitia.
— Si il y a encore un paradis sur Terre le vallon de l'Aiguebrun doit lui beaucoup lui ressembler.
— Tu as l'air de vraiment beaucoup aimer cet endroit Quentin !
— En fait, Laetitia, j'y suis né ou presque, mes parents m'ont toujours dit que c'est dans cette vallée qu'ils m'ont conçu.
— Comme c'est romantique cette idée d'être né au paradis.
— Je pense que tu seras séduite, d'ailleurs c'est bien que cette épave soit retirée des rives de l'Aiguebrun, la rivière retrouvera ainsi un peu de sa virginité.
— Regardes Quentin, nous devons être arrivé, la dépanneuse est là, le chauffeur semble déjà au travail
— Bonjour, je suis l'assistant de l'Inspecteur Delouvrier, je suis chargé de valider le document pour l'assurance attestant que vous avez pris en charge la voiture accidentée.
— Il n'y en a plus pour longtemps, je suis descendu accrocher le câble d'acier à la carcasse, mon treuil va la remonter.
— Nous allons quand même descendre au bord de la rivière, si des pièces s'échappent je vous ferai signe, sinon vous pourrez reprendre la route.
Quentin signe le document indique l'heure, 10h, le 12 mai et applique le tampon officiel de la Police Nationale.
Ils descendent en direction de la rivière.
— Donne moi la main Laetitia, la descente est rude.
Quentin n'a pas le temps de terminer sa phrase, Laetitia derrière lui se prend les pieds dans une ronce et part dans un vol plané pour se retrouver dans les bras de Quentin qui n'en demandait pas temps. Il la saisit par la taille et se retrouve à son tour dans les fourrés chevauché par Laetitia.
— Il est un peu rude ton paradis Quentin, en plus je crois bien que j'ai la cheville foulée Haïe ! J'ai mal ne je peux pas m'appuyer dessus.
— Accroche-toi à moi je vais te porter sur les épaules, au bord de la rivière il y a des retours herbeux, je pourrai te masser la cheville.
Arrivés au creux du vallon, Quentin s'aperçoit que l'espace plat en herbe est situé sur l'autre rive.
— Bon, je vais traverser, la rivière fait un gué ici, tant pis pour mes chaussures de ville, serre-moi fort Lætitia, ça va aller.
Quentin dépose Lætitia sur un petit monticule herbeux
— Nous y voilà, enfin, souffle Quentin. Montre moi ta cheville si elle est enflée.
— Vas-y doucement je suis douillette.
— N'ai crainte dans la police nous sommes formés aux premiers secours, parfois nous sommes les premiers sur des lieux d'accidents.
— A première vue ta cheville n'est pas foulée, mais je suis désolé il faudrait retirer ton joli collant noir, ce serait plus pratique pour que je puisse te masser.
Quentin est un peu gêné de sa demande, mais à sa grande surprise, Laetitia, retrousse sa jupe et en s'appuyant sur une jambe commence de retirer maladroitement, en grimaçant son collant.
Quentin de fait accompagne son geste et fait rouler doucement le collant sur les cuisses de Laetitia qui vient poser ses mains sur les siennes. Au contact il soulève la tête et croise les grands yeux verts de " sa stagiaire" qui lui décoche un sourire d'acquiescement.
Laetitia commence aussi à se dire qu'il règne une atmosphère mystérieuse dans ce vallon. Le moteur de la dépanneuse s'éloigne sur la route au-dessus d'eux, le piaillement des oiseaux, le bourdonnement des insectes, le clapotis de la rivière, semblent ralentir le temps.
Quentin, gagné aussi par cette atmosphère printanière, masse tout en douceur la cheville de Laetitia. Rassurée elle se détend et rejette, appuyée sur ces coudes, sa tête en arrière, ses longs cheveux noirs s'étalant dans l'herbe.
Le massage de Quentin, de la cheville remonte au mollet pour s'enhardir jusqu'à la cuisse. La jupe en jean de Laetitia est désormais complètement retroussée sur ces fesses rebondies que ne cachent pas le string qu'elle porte.
Quentin se penche sur le visage reposée de Laetitia, offert au soleil transperçant le rideau vert tendre du feuillage nouveau, comme pour lui demander si le massage lui convient.
La réponse fut époustouflante, Laetitia s'empare des lèvres de Quentin pour le couvrir de baiser. La main toujours posée sur la cuisse de Laetitia, celle-ci écarte ses jambes.
Les doigts agiles de cette main, soudain enfiévrée, écartent avec délicatesse, le triangle du string et dévoilent un petit bouton de rose émergeant de la rosée du matin. Cette caresse déclenche un soupir de plaisir de la gorge de Laetitia dont les les lèvres sont toujours soudées à celles de Quentin.
Les mains de Laetitia n'en sont pas moins expertes pour extraire le sexe bandé de Quentin, de sa prison de toile. Elle le dirige avec vigueur vers sa destination finale.
Quentin soulève Laetitia de ses deux mains pour la pénétrer en profondeur, elle se relève, s'accroche à lui pour l'embrasser dans le cou, soudain, son un cri orgasmique, à la vision d'un monstre à la gueule énorme qui fonce vers eux, vient se méler avec un hurlement inhumain. Le choc est terrible sa tête heurte le sol, elle perd connaissance, plus rien.
le-droit-dhauteu, merci pour tes encouragements et ton suivi, je viens aussi de modifier la fin du chapitre 5, c'est important pour la suite
· Il y a plus de 7 ans ·Christian
Ok, je vais aller voir ça. Merci.
· Il y a plus de 7 ans ·le-droit-dhauteur