Lumière

Skander Dar El Jadid

Tout est rejoué à chaque instant

et chaque mot fut déjà dit

ciel verrouillé mains refermées

les enfants savent ce qui vient

ils parlent déjà de la mort

ils demandent où sont les jours

où sont les nuits et les étés

où sont les fruits de l'an passé

ils parlent déjà de la mort


Dans les néons sous les posters

Les rues reviennent rêve vide

et dessinent les lits déserts

en bras éteints de fleuves secs

si les jours meurent un à un

je demande entre deux sommeils

pourquoi tenir la rage au cou

pourquoi veiller rester debout

si les jours meurent un à un


Comment parler dans la rengaine

alors de qui m'a relevé

de ce qui vint miner les ombres

verser le vin ouvrir mes yeux

chaque chose est faite nouvelle

à qui demande à ce qui vient

en un monde vivant mystère

en un regard nous faisant frères

chaque chose est faite nouvelle

  • C'est joli mon ami... Permet-moi d'y ajouter une strophe, pour fermer en pendant à la première :

    Rien n'est écrit, mots inconstants,
    Le silence, peste ! reste inédit,
    Et l'univers, honni... aimé...
    Dans les mains des marmots se tient :
    Ils enlacent toujours la vie.
    Ils questionnent tous les détours
    Que nous faisons. Pas hésités,
    Que nous faisons. Jamais lassés,
    Ils enlacent toujours la vie.

    · Il y a plus de 7 ans ·
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    Marc Xochitl

    • Merci Marco. Jolie suite en effet!

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Aleph

      Skander Dar El Jadid

    • Bon, je viens de voir la note spirituelle de ta dernière strophe :) En bon agnostique, je n'avais pas fait attention ! La bise...

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Default user

      Marc Xochitl

  • Magnifique

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Photo

    Susanne Derève

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