Ma Déesse

Ma Déesse, ma Reine, ma Fille, 
Ton regard reflétait tes sentiments.
Tantôt de magnifique yeux remplis d'amour, de naïveté, de charme
Tantôt un regard de rebelle, pleins de malice et d'esprit.

Tu étais indépendante, libre de toute pensée 
Intelligente,

Oh! cela tu l'étais bien plus que tout autre être.

Tu réussissais à nous faire céder à tes caprices,
Tu savais comment t'y prendre ma petite chipie !
Tu te faisais respecter par les gros molosses,
Les remettais à leur place sans peur, avec force et grâce en même temps.
Une petite déesse dans un monde de brutes.

Tu devenais une magnifique beauté,
Fine, svelte, forte.
Tu serais née en Égypte Antique, ils t'auraient vénéré, 
En tout cas moi je te vénérais dans mon coeur.
Tu étais mon souffle,
Tu m'apaisais par ta simple présence dans la pièce,
Me donnais le sourire, me captivais.
La journée, je ne pensais qu'à te revoir à la maison et te parler avec des mots tendres.
Personne n'avait eu d'effet à ce point sur moi.
Un lien fort entre nous deux s'était installé.

Et puis tu as disparue contre ta volonté.
A ta recherche, 
la pénombre est traîtresse.
Je pensais t'avoir retrouvé,
Une immense joie pleine de chaleur m'était remonté...
Mais ce n'était pas toi.
Alors je me suis écroulée pleine de chagrin, inconsolable,
Douleur, souffrance dans tout mon être.
Un monde qui s'écroule, plein de larmes et encore aujourd'hui.
Tu n'avais même pas un an!
Je n'ai pas su te protéger de ce monde de salauds.
Tu seras à tout jamais dans mon coeur ma Minette