Ma deflagration d'amour

pascaldinot

Il ne faut jamais jouer avec le feu,

Disent les femmes aux enfants,

De peur qu’ils ne se brûlent…

Moi, j’aime jouer avec les femmes.

Je me brûle de leur feu,

Pour faire des enfants.

De toutes les matières sensibles,

Les femmes sont certainement les plus instables :

Elles explosent au moindre choc,

Dans un feu d’artifice d’émotions.

On note plusieurs effets durant l’explosion :

L’effet mécanique :

Qui fait tourner la tête des hommes.

L’effet calorifique :

Qui réchauffe les cœurs,

Et fait bouillonner les esprits.

Les femmes ont une étrange capacité physique.

Quand on leur déclare notre flamme :

Elles s’embrasent.

Quand on les embrasse :

Elles flambent.

Elles déclenchent des incidents,

Incendie déclaré,

Incendiant tout à proximité.

L’incendie est un phénomène de combustion

Non maitrisé dans l’espace et dans le temps.

Ce qui définit si bien les femmes.

Elles deviennent de braise, incandescentes.

Une étincelle et elles brillent de mille feux.

J’adore vous allumer.

Jouer au pyromane.

Enflammer l’allumette du désir

Sur le grattoir de la passion.

Mais je me suis brûlé.

Avec toi.

A trop vouloir jouer avec le feu,

Je me suis découvert combustible.

Nous nous sommes chauffés

Echauffés, réchauffés.

Toi.

Ma femme incendiaire.

Tu es une bombe anatomique.

Tu es canon quand tu te poudres.

La poudre à canon te va si bien !

Ton bâton de rouge à lèvre,

Comme un bâton de dynamite.

Tes mèches,

Qui courent le long de ton front.

Ton habituel fragrance déflagrante.

Pas besoin d’en faire détone.

Tu dénotes en mégatonnes

L’étonnante détonation de ton maquillage d’artifice,

Distillant les vapeurs qui conduisent à l’inflammation.

L’inflammation : Le stade de la combustion,

Où les corps émettent de la chaleur et de la lumière.

Ce que tu sais si bien faire, toujours

Dans de parfaites proportions,

Pour une parfaite propagation.

Ni trop,

Ni trop peu,

Nitroglycérine.

Au quotidien,

Je me brûle te de prendre dans mes bras,

J’aime consumer le temps à tes côtés.

La flamme de notre amour ne s’éteindra jamais.

Nos deux cœurs désormais en fusion,

Pour des millions d’années,

A des millions de degré !

Pascal DINOT

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