Mad Joe & Tricky

Jean Louis Michel

     La ville n’est plus cet ensemble de petites maisons victoriennes et bleues, accrochées aux collines, le rêve est passé, comme le temps. Et puis on se fait beaucoup d’idées romantiques sur San-Francisco. On pense que c’est un phare qui rameute les freaks et les misfits, les pédés du monde entier, pour la promesse d’une vie meilleure, comme une oasis de liberté, mais on se trompe souvent, scotché aux vieilles images que nous renvoient les séries télé, les films d’aventure ou la bonne vieille littérature Beat. De ces clichés ne restent que les vieilles histoires sur le « Summer of Love » et Harvey Milk, les images du Castro en fête et ce genre de choses. San-Francisco est maintenant, avant tout, une métropole financière importante, avec ses grattes ciels, ses tours de verre et ses types qui viennent bosser en costard et cravate chaque matin, les mêmes que ceux qui bossent du côté de Wall Street à New-York ou à la City de Londres. Une ville moderne où, comme partout ailleurs, règnent la libre concurrence, le désir violent de faire du business et de se gaver de fric. Ceci-dit, il y a eu suffisamment de gens pour croire au miracle, il y a bien eu des foules pour aller écouter Tim Leary sur les pelouses du Golden Gate Park dans les années 60. Il y a bien eu de grandes marches de protestation dans les rues de la ville et aux alentours à une certaine époque, pour les droits civiques, contre la guerre au Vietnam et pour qu’on foute enfin la paix à la communauté gay.

    

 Il y a bien un parfum particulier, quelque chose d’épicé et d’excitant dans les vieux quartiers du centre, entre le Castro et Mission, bien-sûr.

  

   Mais les rêveurs d’autrefois sont partis, certains se sont mis aux affaires et se sont coupés les cheveux, d’autres ont continué l’aventure,  plus loin sur la côte, dans des communautés fermées où l’on pratique l’agriculture bio, sans télé, sans radio ni électricité « Back to trees », et puis il y a ceux que la défonce a mis en pièces, déchiré, qui se sont cassés la gueule assez méchamment et que plus rien ne peut atteindre.

  

   Je me souviens de ce jour de mai où je revenais de Citylights  au croisement des quartiers de North Beach et de Chinatown, un lieu particulier pour moi qui avait lu et relu les auteurs Beat quand j’avais vingt ans. J’y avais passé une heure à respirer les odeurs des vieux livres et je m’étais assis pour assister à une lecture organisée par les services culturels du Consulat général de France. J’avais religieusement écouté une lecture Djian et Ovaldé avant de sortir. Trop de monde.  Je voulais me poser un peu du côté de Fisherman’s pour savourer l’air du matin encore une fois, je voulais frissonner sur la place caressée par le vent d’est, un grand café de chez Starbucks dans un gobelet recyclable à la main, quand je me suis intéressé à une altercation sur le petit parc, au bord de la route. Deux types hurlaient, en proie à un grand délire alcoolo-paranoïaque. Deux pochards que je connaissais de vue et qui avaient l’habitude de trainer dans mon quartier de temps en temps, Mad Joe, le barbu édenté et Tricky le blond pisseux.

- J’vais m’tirer j’te dis !

- Tu veux aller où ?

- New-York, je veux aller à New-York !

- Mais pour quoi faire ?

- Du théâtre, J’suis un acteur, moi !

- Du quoi ? Mais tu plaisantes ? T’as jamais fait de théâtre de toute te vie et maintenant tu voudrais en faire, hé trou du cul ?

- Ouais ! Je veux faire du théâtre, jouer dans des pièces sur Broadway, avoir mon nom inscrit en grand et au néon et tout le bazar !

- N’importe quoi, t'es complètement con !

- Quoi, tu trouves que chuis pas assez sérieux pt’ être ?

- Ouais pauvre pomme, t’es qu’un gros ivrogne, un sac à gnôle, ça m’étonnerait qu’ils embauchent des pochards à New-York. Et puis comment qu’tu vas y aller là-bas, hein ? T’as pas un radis, t’es fauché comme les blés.

- Je vais me démerder, j’vais m’planquer dans un train, ou dans un camion, j’vais faire du stop, un truc dans ce genre-là.

- T’es vraiment trop con. Regarde un peu, qui voudrait de nous là-bas ? Non mais tu nous vois voyager avec les gueules qu’on a ?

- Qui t’as dit que j’voulais voyager avec toi ? Hein ? Non mais où t’as vu jouer ça ? Dans quel film, tu peux m’le dire ?

- Tu ne vas quand même pas abandonner ton vieux copain, hé, dit !

- T’es qu’un clodo sans classe, une crevure pleine de bières, c’est hors de question que j’te balade toute ma vie. De toute manière tu passeras pas l’hiver, foutu comme t’es.

- T’es qu’un gros con !

- Répète un peu ? Tu la veux sur la gueule, la bouteille ?

  

   Les deux poivrots gesticulaient, s’invectivaient, toussaient et crachaient tout à la fois. C’était inévitable, pourtant ces deux-là étaient inséparables et traînaient dans la rue depuis de nombreuses années. Tout le monde les connaissait dans ce petit parc en face du Pier 41. Ils avaient largement dépassés la soixantaine, usés, décharnés, mal lavés, puaient des pieds et sentaient la pisse à plein nez.

   

  La voix brisée, le visage trop bleu presque noir, irréversible, des fringues dégueulasses, une odeur forte de moisissure, de pisse et d’alcool. Ils se souvenaient rarement de leurs dernières douches et pour cause…

   

  Sur la vieille veste militaire de Mad Joe il y avait un gros badge « toxic waste », ça se sentait de loin.

  

   Parfois ils arrivaient tous les deux à faire peur aux passants. C’était toujours emmerdant pour les riverains d’appeler une patrouille de police à la rescousse, ça faisait toujours plus de bruit.

   

  Quelque temps avant, Mad Joe avait même fracassé la tête de son compagnon de galère avec une bouteille vide. La bouteille s’était brisée, la tête de Tricky s’était ouverte comme une banane qu’on pèle. Hôpital, sutures…

    

 Mad Joe était souvent pris de soudaines lubies. La dernière fois qu’on m’en avait parlé il voulait rejoindre Cap Canaveral pour se faire enrôler comme pilote de navette spatiale. Tricky l’avait encore traité de dingue et bien entendu, ça avait mal fini.

   

   Mad Joe a fait plusieurs séjours en  psychiatrie, mais à chaque fois on l’avait foutu dehors, parce que personne ne prenait ses frais en charge. Chaque fois, il retrouvait  son compagnon, malheureux comme un chien battu, qui lui faisait la fête à son retour. Tricky avait l'habitude de dire que son ami avait grillé quelques fusibles à cause du LSD, une consommation excessive dans les années soixante-dix dans les squats de Haight. Maintenant ils faisaient partie du décor, deux vieux hippies usés, fatigués, bourrés.

    

Tricky semblait conscient de leur sort. Il avait connu Mad Joe sous de meilleurs jours, en meilleur état. Il l’avait vu sombrer dans la folie, petit à petit, mais Il était resté avec lui. Il avait trop tâté de la bouteille, abonné au Jack Daniel’s quand son pote se shootait au crack. Il n’avait plus beaucoup les idées claires non plus, mais entre deux cuites le brouillard se dissipait encore un peu dans sa tête, un jour il ne se dissiperait plus.

  

   Tricky était un combinard, un spécialiste des petites magouilles, il avait toujours  un ou deux plans en réserve, pour se loger, ou se nourrir, pendant que Mad Joe soliloquait sur le trottoir et parlait à ses fantômes.

    

 C’est Tricky aussi, qui apaisait les tensions avec le voisinage quand Mad Joe se piquait de faire peur aux touristes, Tricky qui négociait avec les patrouilles. Mais parfois Tricky s’isolait.  Il laissait son ami dans le parc et changeait d’endroit, pour que son binôme ne le retrouve  pas. On le voyait alors un peu trop près du pont ou du côté des falaises. Il s’isolait pour faire le point sur sa vie quand la pression était trop forte. Il savait que ça se terminerait d’une manière ou d’une autre. Il pensait y mettre un terme lui-même et entraîner son camarade avec lui, pour lui rendre service, mais l’instinct de survie était toujours le plus fort. Gueule de bois, retour au parc.

- Où qu’t’étais ?

- Pas loin.

- Pourquoi qu’t’es parti sale con ?

- Tu fais chier Joe, lâche-moi.

- Nan, j’te lâcherais pas, dis-moi où qu’t’étais ! »

    

 Toujours inventer une histoire. Rassurer Mad Joe, parce qu’il était terrorisé quand il se retrouvait seul sans Tricky. Il pleurnichait, le suppliait, lui faisait promettre de ne plus partir comme ça « parce que faut pas ».

   

  Les idées de Joe n’étaient jamais claires. Tricky promettait tout ce qu’il voulait, il s’en foutait, son pote n’avait de toute façon plus de mémoire. L’hiver dernier, me racontait ma voisine, ils s’étaient retrouvés tous les deux dans un centre spécialisé, enfermés. Mad Joe avait tout cassé, il ne supportait pas les murs, nouvelles sutures à la tête, retour au parc.

     Mad Joe, dans un moment de lucidité, avait demandé à son copain « tu crois qu’on est mort, là ? » 

- je ne sais pas Joe. Je crois qu’il a dû se passer un truc pendant qu’on dormait, un jour. Je crois bien qu’on n’a pas tout suivi, on a loupé quelque chose, ça c’est sûr.

- Tu crois qu’on va faire l’armée ?

- Non Joe, c’est fini ce temps-là, ils n’ont plus besoin de nous.

- Ha, tant mieux, parce que je me sens fatigué. »

Ainsi allait donc la vie pour Mad Joe et son pote dans le petit parc, en face du Pier 41.

                                                 *

     J'ai revu Mad Joe et Tricky, hier, sur un banc, toujours près du Pier 41. C'était un matin superbe, sans fog, un ciel parfait, un matin comme j’aime les découvrir sur la baie, le week-end, quand la ville se réveille. J'étais descendu sur les quais pour me plonger dans la foule des promeneurs, prendre un grand café chez Starbucks pour le boire au bord de l'eau et m'installer face au caillou, avec mon Lap Top ouvert sur mes notes et des pages à corriger. J’avais la tête pleine des images que la ville imprimait au fond de ma rétine et une musique lancinante qui ne me quittait plus depuis que j’avais quitté la France. Ça ressemblait à un doux rythme de Trip Hop avec la voix de skye Edwards et ça me rendait heureux à en sourire comme un môme, comme une idée du paradis qui ne devait pas être si loin.

   

  Cette vieille prison est fascinante, isolée au milieu de la baie comme un vieux vaisseau abandonné, une épave qui rouillerait indéfiniment, abandonnée de tous. Quand on la regarde du haut de Telegraph Hill on a l'impression de la voir très près, vraiment à quelques brasses. J'imagine que les prisonniers devaient se dire la même chose de leur côté des barreaux. Je suppose même que d'où ils se trouvaient, ils devaient entendre les cloches des cable-cars et quelques autres bruits de la ville. Qu'ils devaient se dire aussi que « putain, la côte est quand même vachement proche ! Faut que j'me tire !»

  

   J’essayais de m’imaginer à leur place avec les lumières de la ville, la nuit, au fond de leurs cachots, la promesse des bras de quelques femmes un peu saoules dans les bars à matelots, du côté du port de commerce et les chaleurs poisseuses des amours endiablés dans des chambres de passage aux draps gris. En vrai la vieille taule était un endroit épouvantable, une forteresse de béton et de miradors, isolée dans une baie froide, entourée de requins et de courants qui vous emportaient vers le large. Au cours de  toute la période pendant laquelle elle servit de pénitencier, j’avais lu qu’une  trentaine de types avaient essayé de s’évader, aucun n’avait survécu. Certains avaient été abattus, les autres s’étaient perdus dans les eaux profondes, avalés par l’océan.

  

   Bon, voilà, j'étais là, assis, à rêver à une vie de taulard malheureux, la tête dans les rares nuages de la journée qui commençait sous de bons hospices, quand j'ai entendu brailler derrière moi.

  

   C'était Mad Joe qui brandissait une bouteille vide au-dessus de la tête de Tricky et qui hurlait, chancelant, du haut de toute sa folie.

- Tête de con ! Abruti !

   

  L'autre lui répondait « Ta gueule, ferme-là, on va encore t'embarquer au poste, tu sais qu’t'as horreur de ça !

   

  Je me suis retourné, je devais bien être le seul. Ils n'empêchaient ni le monde de tourner, ni les touristes de se balader. En fait, je voyais bien que tout le monde se foutait bien des deux pochards.

   

  Quand même ! Ça gueulait sacrément !

  

   Tricky semblait fatigué, épuisé de devoir, une nouvelle fois, calmer son compagnon d'infortune. Je le voyais se prendre la tête dans les mains, assis sur son banc, tandis que l'autre titubait, face à lui, prêt à se battre.

   

   Joe enleva sa vieille veste pourrie, se mit à battre l'air avec ses bras et ses poings fermés et je le vis tout à coup frapper Tricky sur le sommet du crâne avec la bouteille, d’un grand coup, un seul. Un bruit sonore et épouvantable qui semblait absorber à lui tout seul tous les autres bruits.  CRACK !!!

  

   Quelques passants se sont tournés, une femme a crié, d’autres se sont enfuis en courant et il n'a pas fallu cinq minutes avant qu'une voiture de patrouille ne se gare en faisant hurler sa sirène. Je dois dire que j'en suis resté sur le cul.

   

  Je suppose que si j'avais été un type bien, un genre de héros ou un médecin je me serai précipité, mais non. J'écris, c'est juste mon job. J'écris ce que je vois, j’imagine des histoires, mais rentrer en interaction avec les gens ça m'emmerde, alors je n'ai pas bougé.

  

   Bon, quand même ! Tricky avait l'air au plus mal. Il s'était abattu d'un coup sur le trottoir, net et sans bavure, comme un bœuf à l'abattoir. J'ai ressenti un énorme flux d'adrénaline monter d'un coup, un vrai choc et je ne pouvais pas lever mon cul de mon foutu banc. Tricky était là, en face, de l'autre côté de la rue. Quelques mètres nous séparaient.

     Mad Joe, lui, a dû se rendre compte qu'il avait fait une grosse connerie. Il s'est affalé près de son copain et lui a secoué les épaules en braillant « Tricky ! Tricky ! Réveille-toi, bon dieu de salaud ! » Mais Tricky ne bougeait pas.

     La voiture de patrouille est arrivée,  suivie peu de temps après par une ambulance. Le premier flic est sorti de la voiture et a interpellé Joe qui l’ignorait totalement. Le type n'en menait pas large, je voyais bien d'où j'étais que l'idée même de le toucher le révulsait malgré ses gants épais. Le deuxième flic est sorti lentement à son tour et a visiblement essayé de trouver des témoins de l'incident alors que la radio de bord crachotait des mots que je ne comprenais pas.

    

 L'ambulance s'est garée juste derrière le véhicule des policiers et une équipe  d'infirmiers en est sorti. Ils se sont penchés sur Tricky, mais se sont relevés au bout d'une minute. Il n'y avait plus rien à faire pour lui.

    Je ne sais pas, pour ma part, si c'est le coup sur le crâne qui l'a tué ou la chute sur le bitume, le choc de la tête sur le trottoir, mais il est parti d'un coup, j’en étais certain.

     Il y avait maintenant un sacré attroupement en face. Une foule de curieux, ra

ssurés par la présence policière et peut-être aussi par le fait que le pauvre vieux Joe se trouvait à l'arrière de la voiture de police avec les menottes. C'est sûr ! Là il ne faisait plus peur.

  

   Il s'est quand même penché en gueulant « Trickyyy ! » un cri qu'il acheva d’une longue fusée dégueulasse dans le caniveau, mélange de bile et d'alcool. Le premier flic s'en est pris plein les godasses, il était furieux.  L'équipe de l'ambulance a ramassé Tricky, l'a glissé dans un sac à viande de plastique blanc, puis l’a posé et sanglé sur la civière. S'il y avait encore des gens qui en doutaient, Tricky était bel et bien mort.

     Je le revois encore, quelques secondes avant le drame, se prenant la tête dans les mains. Le pauvre vieux n'en pouvait plus de cette vie et sans le savoir, son ami Joe l'en avait délivré.

     Le flic aux pompes dégueulasses s'est retourné et m'a vu sur le banc. Il a su que j'avais assisté à la scène, enfin, je pense. Il m'a fait signe et a traversé la rue.

- Vous avez vu ce qui s'est passé ?

Je n’ai pas hésité deux secondes.

- Non, je n'ai rien vu. Je regardais Alcatraz, en face, Le temps est superbe. C'est pour ça que je suis sorti de chez moi. Je me suis juste retourné quand j'ai entendu des cris. Le type, là, il était déjà à terre, je ne sais pas ce qui s'est passé, désolé.

- Vous n'avez vraiment rien vu alors ?

- Non, qui se soucie des cloches, hein ?

     Il a grommelé un vague « fait chier » et s'en est retourné de l'autre côté.

  

   Je me suis levé et je me suis tiré. Je ne voulais pas qu'on prenne mon identité, qu'on monopolise mon temps, égoïstement.

    Ça fait un bail maintenant que je vis dans le quartier, que je croisais régulièrement Joe et Tricky. Un bail que je les entendais s'embrouiller et parfois se battre. C'est fini. Adieu Tricky. Pauvre Mad Joe. Je ne sais pas où ils vont le mettre. En prison ? Dans un hôpital psychiatrique ?

     Ce matin il fait beau encore, mais vraiment, je vais éviter Embarcadero. Je vais éviter les parcs et les bancs, je vais rentrer chez moi et écrire, parce que je n’ai que ça à faire, que c’est ce que je fais de mieux. J’aimerais méditer sur le sens de la vie, sur la manière dont on traverse l’existence, j’aimerais que ma mémoire reste gravée du souvenir de la pauvre existence de Tricky, je revois encore ses yeux tristes, mais je sais que ça ne durera pas, que son image s’effacera lentement comme la pluie lavera les trottoirs de la ville des traces de son passage chez les vivants. Je sais que Mad Joe ne laissera aucun souvenir aux habitants des quartiers qu’il aura terrorisés, parce que c’est comme ça que ça se passe. Alors, ce matin je me suis promis d’écrire à propos de Mad Joe et de son vieux copain Tricky, quelques simples feuilles qui témoigneront de quelques instants de leurs vies.

  • Merci Junon, je crois aussi que les écrits peuvent servir à laisser une image d'une époque, pour nos enfants, pour ceux qui viendront après nous, à la manière de James Joyce et ses gens de Dublin ou Steinbeck avec les raisins de la colère. Je n'ai pas la prétention de me mesurer à eux, mais je crois qu'écrire ne doit pas se limiter à parler d'histoire de poney ou de chatons !

    · Il y a environ 12 ans ·
    Stamped 500

    Jean Louis Michel

  • Parce que c'est aussi à ça que servent les écrits, témoigner, et laisser une trace toujours vivante de ceux qui sont passés...

    · Il y a environ 12 ans ·
    Jos phine nb 7 orig

    junon

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