Mandalas Croisés - extrait 7-2
durandale
Et pourtant, il suffit de regarder les gens comme on demande à les voir pour qu'ils se transforment en rêves enfin achevés.
Au loin, le bruit baroque de l'eau qui coule, se mêle au chant des tourterelles, et moi, je revois tes yeux comme au premier jour, pleins de rires et de vie.
J'ai vu l'homme traverser sa vie comme une passerelle allanguie.
Dans un patio, entre deux geysers, se reposait une onde marine, et c'est tout-à-fait l'air de me demander quand je me suis mis à rire, que la sirène au regard ametyste m'a demandé ma passion.
Alors j'ai épousé mon rêve, maintenant il me brûle de ses désirs ; pourtant je crois que ce ne saurait être une autre de mes escapades, alors (je pleure les yeux fermés, croyant le faire sur un passé éternel) je ferme les yeux croyant pouvoir pleurer sur un éternel passé. Mais elles tissent leur toile, les trois folles.
Et mes larmes restent de sel cristalisé.
"cdc" ? : (je ne suis pas encore au faît des accronymes)
· Il y a plus de 12 ans ·je regardais l'homme qui faisait sa cour, et je m'attristais sur tous ce que je n'avais su faire pour retenir celle qui me quittait alors (1984). Beaucoup de sagesse, en effet.
durandale
cdc, beau texte, j'ai aimé ''j'ai épousé mon rêve'', regarder les hommes est le début de la sagesse
· Il y a plus de 12 ans ·franek