Manquait plus que ça ! JESSIE . Chapitre 33

Jp Scriblerus

Résumé des chapitres précédents : Jessie l'étudiante déglinguée pour se venger de la rupture dont elle s'estime victime de la part de Sébastien Villepou, séduit le père Charles Villepou.

Avertissement . La lecture de quelques chapitres n'est pas suggérée aux lecteurs non avertis ...

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Chapitre 33

Le téléphone sonne.

      Jessie guida le vit de Charles Villepou dans son antre écumant. Le vit s'y glissa, y pénétra, vint taper au fond, se retira un peu et s'y complut .. C'était bon.

    Jessie accepta les lèvres de Villepou et goûta sa langue. Elle se trouva bien, détendue, décidément le vieux savait y faire. Il lui rappelait Philippe Debolduque en moins flippant. Philippe Debolduque était l'un de ses vieux pervers pratiquants, un habitué.

   Tiens celui-là il faudrait qu'elle lui filât un nouveau rencart. Elle s'alanguit, s'abandonna, resserra le sexe de Villepou, serra les fesses, se tendit. Charles Villepou oscillant autour de sa mâture, naviguait dans un coulis de bonheur qui l'emmenait dans le monde des pâmoisons sublimes.

   Jessie lui cramponnait et griffait les fesses, il fourrageait au fond du puits, il fit han ! et dégorgea, le téléphone sonna, insista, Jessie sentait le sperme chaud l'envahir, cette queue qui l'emplissait..

   Ce téléphone qui sonnait, elle étendit le bras et décrocha. " Quoi, que viens-tu faire-là..." Charles Villepou se déprit de Jessie qui de sa main libre lui fit glisser la tête sur son sexe qu'elle lui tendait, il lécha la vulve chaude et coulante, débordant de sa sève, Jessie mouvait son bassin et murmurait au téléphone : " Evidemment mon ange, mais un type comme toi on ne le remplace pas, on ne le remplace pas mais on lui succède... "

   Elle marqua un silence, reprit son souffle, sa main ébouriffant les cheveux de Charles Villepou qui la broutait avec délectation. La situation de l'instant l'excitait. Elle disait au téléphone à cet interlocuteur masqué  :"  Hein, t'as fait ton break, alors maintenant tu veux me voir, c'est le temps du debreafing ? " La jouissance remontait de nouveau tandis que Charles Villepou lui léchait furieusement la chatte, " Chéri on peut-être seule mais avec quelqu'un.." Elle plaqua l'écouteur contre son sein et souffla à Villepou ; " Reviens mon salaud, reviens tout de suite en moi, replonge-moi ta queue dans le vagin " et l'autre reprit par une énième érection replongea en elle....

    Charles Villepou s'arc-bouta rugit et cracha en elle. Il éjaculait pour la troisième fois . Il y eut leurs soupirs, elle reprit l'écouteur ; " Mais bien sûr Sébastien, et toi tu es le digne fils de ton père, tu es le fils d'un vrai salaud." L'autre raccrocha.

    Elle laissa l'écouteur tomber sur le parquet, les cristaux verts du radio-réveil dessinaient les chiffres ; un, huit, deux points, trois, cinq. Un arc de plaisir la fit se tendre dans un soubresaut de tout son corps, Charles s'était ôté et redressé violemment.

   -   Quoi ! fit-il, les yeux exorbités, pâle, fixant Jessie. Jessie le regarda en réponse à travers ses paupières mi-closes et lui sourit comblée, heureuse : " Oui Charles, c'était Sébastien ton fils ...".

    -  Tu m'as fait ça ! tu as fait ça, tu as fait ça, mon fils !

  -  Mais c'est toi qui as fait ça Charles, toi !

     Charles Villepou était retombé sur terre. Anéanti. Ce devait être ça un ciel qui vous tombe sur la tête. Il s'extirpa de sa gangue stupriale, s'assit sur le bord du lit les coudes sur les genoux, la tête dans les mains …

    D'un coup en une heure, une heure au regard d'un demi-siècle d'abstinence et de retenues, en une heure il avait chuté, dégringolé, dévalé, roulé dans les escaliers de la déchéance, de l'avilissement. Une fois de plus il se disait qu'il avait trompé sa femme qu'il avait trompé son fils, qu'il s'était sabordé. Oui je me suis avili, j'ai honni dieu, j'ai ruiné mon amour, détruit ma vie.

   Il s'adressa à Jessie qui le regardait muette, lasse, indifférente et agacée, allez qu'il se barre maintenant ! " Vous pouvez vous vanter d'avoir fait un joli travail, et oui vous avez raison je suis un vrai salaud." Il se rhabilla.

   Jessie, elle, pensait et était troublée par ce qu'elle avait laissé se déverser dans son ventre. Charles Villepou pouvait poursuivre ses jérémiades, battre sa coulpe, dire sa honte, rêver d'un pélerinage à Lourdes en s'y rendant sur les genoux, elle était tout à la sensation de cette chaleur, de ce coulis étrange que Charles Villepou lui avait inoculé, que lui avait procuré l'élixir fécondant de la queue de l'homme en costume trois-pièces-cravate au petit cartable qui allait la quitter sans un regard pour elle alors qu'il venait de lui consentir une offrande majeure dont en l'instant il n'imaginait confusément qu'une partie des conséquences.

   -   Mon gros loup n'embrasse pas sa petite salope ? c'est pas bien ça monsieur Villepou.

    Villepou se retourna vers elle que pouvait-il lui reprocher, c'est lui qui la déshabillait du regard, c'est lui qui avait répondu à ses avances... " C'est bien comme ça " dit-il d'un ton pincé ; " J'ai besoin ... - Elle se mit à rire - ... de faire un break peut-être ? C'est la marque déposée de la famille Villepou.. "

   -   De faire la paix avec moi-même...

   -  Après ce que tu as fait tu n'es pas prêt de la trouver, fit Jessie implacable, bien qu'elle ait une secrète affection pour ce Charles Villepou dont elle jaugeait l'effondrement, mais elle-même était allée trop loin pour pouvoir revenir en arrière.

  -  Mais tu pourras dire à Arlette, que sur ses deux mecs elle en a au moins un qui baise bien, tu crois qu'elle serait capable d'essayer de baiser avec Sébastien ? allez active, vieux ! la soupe va être froide, tu as pris du retard, beaucoup de retard.

   " La pute " ragea Charles Villepou, elle est vraiment dégueulasse ! " Il courut vomir dans la salle d'eau.

   -   Manquait plus que ça !

   Jessie serra les dents.

                                                    µµµ

05052013.

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A suivre

    Charlène, la bien née

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