Marché de l'énergie: Quand tout vient à manquer.

Kanon Gemini

Aujourd'hui, je m'intéresse à ce qui plombe la facture des français.

     Salut mes p'tits loups. L'actualité étant phagocytée par la énième vague de Covid, la guerre en Ukraine et celle à Gaza, on peut raisonnablement pensé que l'État en profite pour nous passer tout un lot de petites magouilles en loucedé. En fouillant à droite à gauche, on trouve quelques débuts d'explications à la morosité qui s'est emparée du pays. En réalité, ça prend pas mal de temps de chercher les bonnes informations tant le troisième pouvoir n'est plus qu'un mégaphone à la propagande officielle. Ainsi, je me suis intéressé à plusieurs points comme le marché de l'énergie par exemple.


     Alors on apprend de source gouvernementale que si l'hiver devait être rigoureux, les français auraient quelques problèmes. Ainsi, on apprend qu'une pénurie sur le diesel pèse par l'Agence Internationale de l'Énergie en raison de contraintes d'approvisionnement liées à l'embargo de l'UE sur le pétrole brut russe. Ce risque « mineur » amène d'ailleurs le gasoil a être plus cher que l'essence à la pompe. Heureusement que cela fait partie du stratagème machiavélique du pruneau de Bercy sinon on pourrait croire à un effet de bord indésirable.


     Ou alors c'est pour forcer les français à abandonner leur voiture thermique pour une voiture électrique, lancée en grande pompe, pour 100€/ mois en leasing, pour les ménages gagnant moins de 13000€/an. Ainsi, devant cette offre alléchante, le français irait lâcher 10 % de son budget dans une voiture avec maximum 350km d'autonomie, maximum 5 places, où l'assurance n'est pas comprise et où souvent, lorsqu'il s'agit de rendre la voiture, celle-ci ayant vécue, le coût du leasing explose, le mettant dans une situation inconfortable. D'autant que la concurrence du privé propose déjà des solutions du même acabit et moins chère.


     Toujours au niveau énergie, on constate que le marché européen de l'énergie est une véritable plaie pour nous et un gros avantage pour les allemands. Et malgré des opérations de tapinage du cocaïnomane du Faubourg Saint Honoré, la France ne réussit pas à s'extraire du piège, là où le Portugal et l'Espagne y sont arrivés. Nos ministres ont déjà annoncé la couleur : si l'hiver est trop froid, grâce au compteur Linky, la consommation de certains ménages sera plafonnée, notamment des appareils les plus énergivores. Et l'on voit le spectre des injonctions de l'hiver dernier de nos clowns ressurgir : Ne pas allumer une plaque de cuisson et un four en même temps, prenez une douche pas un bain et autres conneries pour fusionner avec Gaïa. On imagine sans peine que l'État, dans sa grande mansuétude, n'ira pas cibler les bouffeurs de quinoa ou les trottineurs électriques, constituant la base de leur électorat. Ils n'iront pas bousculer les quartiers émotifs, toute coupure de TV ou Playstation se terminant en un bain de sang qu'il est bien incapable de juguler, les récents évènements nous ayant prouver son inefficacité en la matière. Reste la France périphérique. Celle qui paye aussi ses impôts mais méprisée par la classe jacassante, ne voyant en elle que les vestiges d'une autre époque. Magie du calendrier, je suis retombé sur une vidéo que j'avais postée sur Facebook de 2012, montrant que des hackers avaient pu sans mal accéder aux données des compteurs Linky, des données très personnelles, prouvant encore une fois que les complotistes de l'époque avaient raison, anticipant le pilotage qu'allait en faire l'État.


     Avec tout ce que l'État prélève de manière directe ou indirecte, ainsi qu'avec ses décisions géopolitiques très discutables, on apprend enfin que 31 % des français ont moins de 100€ sur leur compte au 10 du mois, c'est à dire une fois que les prélèvements sont passés, et que 10 % d'entre eux sont même à découvert. Mais tout va bien, la presse expliquant qu'il s'agit uniquement d'un « sentiment d'étranglement » des français. Ouf, ça n'est qu'une impression, tout va bien. Impression un peu persistante quand même, à tel point que 51 % des sondés sautent un repas par jour et que cette part de la population serait 47 % à avoir des pensées très noires, soit le double du reste de la population.


     Des difficultés pour aller travailler, se chauffer, manger. Je ne sais pas vous, mais ça me rappelle furieusement la chute de nombreux empires.

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