Maria Miss vide cojones de Caracas

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Elle est l'amie de la drogu'et la gnole, elle s'croit même parfois dans un Marcel Pagnol quand elle court nue, batifolant dans les champs, quand les crickets chantent au rythme des ses nichons qui s'balancent, s'entrechoquent, qui s'font des check, la petite s'agenouille jamais devant La Mecque, non elle son salut c'est la braguette des mecs, la reine de la quéquette, elle s'allonge pour les pépett'et peut être même qu'elle adore tous ces nems qu'elle dévore, ca s'trouve c'est une véritable pénisovore, enfin, vu qu'elle a connu qu'ca d'puis toute petite, depuis l'orphelinat, c'est la bite qui l'habite, elle transforme le liquide blanc en liquide a troquer contre un peu de farine ou d'bibine dans un troquet, elle a un mac bien sur mais conseille les p.c mais pas n'importe lesquels, faut bien la rémunérer, la poupette faut qu'elle s'pomponne, qu'elle donne envie qu'on la tamponne, faut qu'elle fasse briller les yeux de ces messieurs, avides d'explorer, le vide de son âme et de l'explorer tout court, en spéléo vaginale, elle aime jouer des Maracas, ça lui rappelle le pays et quand son boss la fracasse, elle est remplie d'nostalgie, repense a son vieux, sa dégaine avachie, la montant au pieu pour lui souhaiter bonne insomnie, elle n'a jamais fermé l'œil, puis t'facon c'est trop tard, Maria est inconsciente de colporter toutes ces tares, elle est reine de vertu, elle fait tourner son pétard, pour tous les hommes perdus, les mecs mariés qui rentrent tard, au petit jour quand elle n'a plus d'amour a vendre et que la douleur de s'être moultes fois faite fendre devient de plus en plus difficile a surmonter, elle rentre chez elle, claquant ses talons sur l'pavé, elle s'en va retrouver son clapier délabr'et sous un petit duvet, sa raison d'exister, celle qui porte le doux prénom tatoué sur son poignet, t'sais, la, au beau milieu des lacérations cutanées, remercie Dieu que son p'tit bout soit encore support d'ame, prie le ciel pour qu'elle ne devienne jamais Dame, qu'elle ne croise jamais tous ces regards bovins qu'elle elle a due croiser avant d'se faire fa ire le plein, pour sa part prio boulot, elle lui demande des guêpières, des ficelles, les dernières jar telles de chez Rykiel mais elle sait que le ciel fait rarement cadeau, qu'il lui a jamais donné les ailes que les autres ont dans l'dos, elle revait d'etre Maria Carey, mais n'a pas eu d'carré d'As, elle c'est Maria miss vide cojones de Caracas, comme tel qu'on l'intitule, quand on l'emmène au Sofitel, quand les regards crédules, se font s'écrier des Amen, Avé Maria, enfant de bonne foi, c'est fou comme Dieu a du mal a rendre la monnaie parfois mais il lui a filé des belles miches, et ça c'est son gagne pain, c'est cocasse parfois l'ironie du destin, et le destin c'est ce soir,ce soir est un soir important, ce soir Maria fête ses 19ans, en unique compagnie d'elle même, étalée sous les réverbères, enfin dans la lumière au beau milieu d'une flaque de sang, elle voit défiler sa vie, et puis sa vie c'est quoi, a part un pamphlet sur le coulis, l'mascara coule, sur le parvis, les passants l'ignore, pourtant Maria s'écrie a la mort de tous ses pores, elle part petit a petit, allongée dans un silence blanc, sous les yeux d'un monde qui n'est que trop indifférent, Lexomil seul allié du réconfort, elle n'a jamais reçu d'amour, elle a su doser la mort, FIN.

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