Matin blanc et sève
carmen-p
Matin blanc et sève
Le blanc feu des matins d’hiver
se déchire vite – le jour
finissant – en loques grises.
Comme on s’enivre de vin nouveau
juste ce qu’il faut pour être joyeux
juste ce qu’il faut pour que glisse
la robe de tristesse……....À nu
le corps dépouillé offre son été.
Le malheur aime qu’on l’embrasse
aime qu’on l’accepte… et la plaie
ouverte aux promesses à venir
– parce qu’elle est vive –
creuse un pont en-deçà du néant.
.
Merci pour vos lectures.
· Il y a presque 13 ans ·Je serai occupée par l'écriture de nouvelles la semaine prochaine. Il est peu probable que la poésie s'invite dans mon emploi du temps serré... mais dès qu'elle pointera le bout de son nez, je partagerai mes mots.
carmen-p
Très joli!!
· Il y a presque 13 ans ·jb0