Matin blanc et sève

carmen-p

Matin blanc et sève

Le blanc feu des matins d’hiver

se déchire vite – le jour

finissant – en loques grises.

Comme on s’enivre de vin nouveau

juste ce qu’il faut pour être joyeux

juste ce qu’il faut pour que glisse

la robe de tristesse……....À  nu

le corps dépouillé offre son été.

Le malheur aime qu’on l’embrasse

aime qu’on l’accepte… et la plaie

ouverte aux promesses à venir

–  parce qu’elle est vive –

creuse un pont en-deçà du néant.

.

  • Merci pour vos lectures.
    Je serai occupée par l'écriture de nouvelles la semaine prochaine. Il est peu probable que la poésie s'invite dans mon emploi du temps serré... mais dès qu'elle pointera le bout de son nez, je partagerai mes mots.

    · Il y a presque 13 ans ·
    015

    carmen-p

  • Très joli!!

    · Il y a presque 13 ans ·
    St barth 052

    jb0

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