Les chemins détournés, chevauchés de hordes exorbitées. Les routes des fosses sans commune mesure. Et le métronome obsédé des boggies qui martèle à chaque bouleau l'écorce des anonymes. Cohortes fantomatiques aux rives des épouvantes, qui se révulsent au seuil de l'anéantissement. Survivre. Transgresser le fatum abject des excommuniés. Dépasser l'extrême de sa propre décomposition. Pluies battantes. Neiges souillées. Sur le podium grotesque s'agitent les pantomimes des condamnés, et leurs bacchanales échevelées se griment des rictus qui ne les sauveront pas. Soleils implacables, où les miasmes boursouflés rongent les chairs altérées et faméliques. Printemps assolé. Hiver de cathédrale. Été aduste. Automne corrompu. Pluie battante, lendemain sans promesse. Matricule 78651.
Il arrive que les lendemains sans promesse soient ceux qui portent qui en eux les destins les plus impératifs. Choisir chaque jour de défendre l’humanité avec dans sa chair l’empreinte de la barbarie fut un de ceux là.
Comme je n'arrive pas à répondre directement, ma réponse à Sandrine-p : Rester vivant au-delà de toute espérance...
· Il y a plus de 5 ans ·Christian Lemoine
Il arrive que les lendemains sans promesse soient ceux qui portent qui en eux les destins les plus impératifs. Choisir chaque jour de défendre l’humanité avec dans sa chair l’empreinte de la barbarie fut un de ceux là.
· Il y a plus de 5 ans ·wlw