Maudire les anges...

Mickael Froideval

L'amour non partagé, c'est un verre de bon vin qui serait bouchonné...

Il n'y a que du silence désormais entre nous

Ce "nous" qui n'existait que dans mes rêves fous

Tu me voulais ami, je me voulais amant

Et tu as trop compris que je t'aimais vraiment...


Tu sais, j'essaie d'oublier jusqu'à nos connivences

Les rires et toutes ses heures où je payais d'avance

L'ivresse et le vertige de t'avoir dans ma vie

En sachant bien qu'un jour çà finirait ainsi...


Et je maudis les anges...


Un étrange parfum pèse sur ma solitude

Depuis toi, j'ai des nuits un peu rude,

Où j'essaie d'oublier la beauté de tes yeux

Ce bleu où noyé je faisais tant de voeux...


J'ai comme un goût de toi dans l'âme...

C'est un peu bête a dire mais tu es cette femme

Que je voulais chérir jusqu'à la fin des temps

Quand tu ne voyais pas en moi l'esquisse d'un prince charmant...


Et je maudis les anges...


Tout ces signes qu'on voyait et qui nous faisait peur,

Cet autre qu'on devinait, qu'on connaissait par coeur,

Tous ses points communs, ces incroyables hasards

Pour en arriver las à cette drôle de gare,


Où les trains qui s'en vont nous éloigne l'un de l'autre.

J'aimerais tellement te dire qu'enfin j'en aime une autre...

Que les dieux, les anges m'ont bien pris sous leurs ailes

Que je ne t'aime plus toi et que je l'aime enfin elle...


Mais  je ne peux te mentir, je t'ai encore en moi

Je suis sûr que tu le sais, même a mille lieux, là-bas.

Dans les bras d'un amour ou d'une nouvelle vie,

Je t'aime encore si fort et je n'ai pas fini


De maudire les anges...

De maudire les anges...






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