Maux de tête

Hyacinthe Viroulaud

L'envie d'écrire, la porte se ferme,  j'en viens à m'isoler pour mieux m'ouvrir

La rime se dessine, décime la précédente

Je pose, juxtapose sur musique envoûtante   

Hanté par la mélodie, ivre de son mais bercé par le plaisir

Je peux sourire, à ce que je m'apprête à dire

La mécanique des lyriques, choisis de façon méthodique

Pour prôner un amour non platonique, mais de loin l'unique

Ou cracher, balancer quelques pics,  atypique, chercher  à faire réagir

S'exprimer par les mots, les faire chanter, s'entremêler et s'épanouir

Un mot,  pour maudire mes maux, 

Parfois d'un ton maussade, j'en perd même mes mots 

Rien que des mots, les mots m'obsède, je me morfonds à demi-mot

La moralité des mots, une vérité qui m'horrifie 

Un mot de plus, mot-composé et invariable, mais modulable à tout moment

 Mot d'ordre, m'autoriser à me moquer de la justice impunément 

 Je m'oblige à rester modéré, motus, Mr !!!  Nous somme en démocratie

Je modernise des mots, mot à mot, avec la moindre modestie

Les mots sont mon monde, ma motivation,  mon mode de vie, mon enchantement

 

Mots n'a que faire des mondanités, d'une monoculture mondialiste

Monaco, comme le métissage d'une bière et d'un sirop

Un mot pour un mélange de couleur, pour un monde anti-divisionniste 

Un monologue pour une égalité monotone, mais non de trop  

 

Je ne m'ovationnerais pas seul pour ces quelques mots

Mais j'aime cependant avoir le dernier mot

J'en déverserais encore et toujours,  de mots d'un soir

A mots d'amour……… Jusqu'à ce que mort s'en suive

 

 

 Je suis prêt à mourir pour des mots, des mots d'espoir,  ou simplement .....un mot de fin

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