Mécanique antique
Lucius Orbs
Je dédis ce poème à une personne qui le comprendra très bien
À l'heure où règne l'obscurité,
À l'heure où les êtres sont grisés,
Où les horloges se sont arrêtées,
Je m'abandonne.
Chaleur, rires et frissons,
Tout cela à l'unisson,
On ne saurait dire non.
Bonheur, joie et volupté,
Tout cela est unifié,
On ne saurait refuser.
La mécanique est bien huilée,
Elle est presque instantanée,
Ce qui la rend fort enchantée.
La mécanique antique est à l'abandon,
En dépit du nombre d'exhortations,
Elle se pose maintes questions.
Les rouages tournent, fugitifs,
Il faut tailler dans le vif.
Hélas, ils se révèlent poussifs,
Et se tournent vers leur passif.
À l'heure où trônent les lampions,
À l'heure où le noir est profond,
Où les dos se font bien rond,
Je m'abandonne.
J'espère que cette personne vous a lu attentivement, pour y déceler toute la mélancolie que les mots peuvent parfois voiler. L'abandon est chose difficile à vivre et difficile à offrir.. Très beau poème.
· Il y a plus de 9 ans ·Douce pensée, MamZ'Aile Plume.
mamzelle-plume
Content qu'il vous ait plu. Je l'ai fait lire à plusieurs personnes et notamment à la principale concernée et toutes m'ont donné une interprétation différente. J'apprécie en particulier celle que vous avez faite.
· Il y a plus de 9 ans ·Lucius Orbs