Mélancolie

ezio-shulsky

S’amoncellent flammèches,

en ces soirs brûlant de haine.

Courent aux nues revêches,

Les fougues obscènes.


Se raidissent éthérées,

Les voutes de colère.

Coiffant ces relents de fer,

Ces souffreteuses échappées.


Alors nos pupilles s’iriseront,

Devant ces champs d’agate,

Sur lesquelles nos troubles féconds,

Se brisent à la hâte.

Et nos chants lentement,

Arias du désenchantement,

Flotteront d’indécence,

Sur ces lieux d’inconstance.


Jusqu’à ce qu’enhardis,

Jaillissant de nos abîmes,

Nous découvrions sublimes,

Nos reflets étourdis.

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