je pleure pour l'oiseau qui ne sait pas voler je pleure pour les voix que le crépuscule a endormies je pleure pour la mémoire qui s'évapore je pleure pour les genoux et les amours écorchés
je pleure pour l'attente qui inonde les veines je pleure pour la mer qui efface les pas je pleure pour les cœurs de nuages je pleure pour tenir ta douleur au loin
je pleure pour les nuits de nouvelle lune passées à attendre qu'un rayon éclaire la pénombre