C’est toi qui lis, qui sais comment d’un flou venu par une focale fragile une échappée sur la mer s’est muée en enlisement dans des marais tortueux. C’est toi, sans mauvaise intention. Simplement dans le saisissement des évidences, à ce moment imprescriptible du constat d’échec. Il t’en a fallu des murmures sacrés, des souffles sans contradiction, pour qu’ainsi ta résolution t’oblige. Pour qu’elle t’apporte le fléau des convictions frauduleuses à quoi quand même tu te plias pour fuir le miroir blême de tes engagements. Savais-tu la brèche, qui ne trouverait pas l’obturation, qui décèlerait toujours la trace du jour fugace, ce coup d’œil cruel et durable sur la déchirure incurable. La petite comptine en sourdine victorieuse des hymnes et des tumultes. Ô tellement plus lucide. C’est toi qui sais les graines de passion jetées dessus ton épaule. Et sans remède. C’est toi, qui lis.
:-)
· Il y a 11 mois ·rechab