Mes idées ces amours

-beep

Un masterpiece qui s'écroule, le chef d'oeuvre de toute une vie qui s'effondre. J'ai rêvé qu'elles mourraient toutes, une par une dans mes bras, à peine plus grandes que ma gueule elles avaient l'air de ne rien comprendre à ce qu'il se passait. 
Les pauvres disparaissaient comme si le monde en avait assez d'avoir à s'en occuper, comme si elles ne servaient plus à rien, dépassées, désuètes, ridicules même.

La meute s'essouffle et s'éloigne, elle s'éteint. Elle s'échappe avec le soleil je crois, pour faire place au reste de l'équipe, aux plus jeunes, aux plus fraîches. Les idées vont et viennent, des aller-retours interminables aux couleurs d'une nuit de sexe mal maitrisée. C'est un bordel sans nom, je me perds dans un labyrinthe de conneries qui fusent sans jamais s'arrêter. J'aurais peut-être dû m'y prendre autrement mais le mal est fait et les faits se valent : on se croyait beau et intelligent, on était faux et pas si présent.

Il est temps de changer un peu, beaucoup, profondément. C'est facile tu sais ; deux pouces levés et l'optimisme déboutonné, mes idées s'en vont sans fond, le monde se transforme et avec lui ma raison. C'est la page blanche qui s'envole et les maux qui s'enchainent, l'inspiration prend un tout autre sens et l'expiration peut bien aller se faire foutre ailleurs.

J'ai des idées des amours, un stylo mal refermé et pas plus de trois jours. On se lance dans une aventure mal maitrisée, mais on se lance très vite et très fort, assez pour passer inaperçu les premières heures. 

Assez pour faire illusion.

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