Métamorphose de l'écriture

bleuterre

J'ai caressé le cou des cordes de l'angoisse

Étreinte par les hivers sous les cloches du temps

J'ai marchandé la vie envoutée par la crasse

Perdue dans les contrées courroucées du néant

J'ai tiré le fil bleu de la mélancolie

Dans les courbes salons sur les crêtes du soir

J'ai exposé mon corps aux vents de la folie

Distillé les alcools sur le fer des rasoirs

Avant de retrouver l'étoile des marins

Sur tes yeux clairs matins dans les voiles du jour

Qui déchaînent les flots colorés et mutins

D'un tendre papillon aux accents troubadours

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