meurtrie
Laurent Poggio
meurtrie
Bien sûr les années ont passé
Pourtant son cœur lui se souvient
Comme une cicatrice tatouée
Le temps passe mais n'efface rien
Le souvenir de la pénombre
L'odeur de cette rue glacée
Son corps assaillit par des ombres
Sans nom incapables d'aimer
Sans bruit dans le plus grand silence
L'hiver a envahi son corps
Figeant la douloureuse absence
De sentiments ils naissent morts
Sur son visage plus de larmes
Qui ne viennent la caresser
Plus de sourires qui désarment
Elle ne sait plus rire ni pleurer
Elle veut encore croire à l'amour
Et à la douceur des baisers
A la naissance de nouveaux jours
Où renaîtra sa dignité
Oubliée de son corps de femme
Qui n'ose même plus rêver
cherchant tout au fond de son âme
La force de recommencer
OUI !!! C'est pur, c'est vrai... Ces meurtrissures qui défigurent...
· Il y a plus de 12 ans ·Apolline
le temps cicatrise les plaies ...
· Il y a plus de 12 ans ·walter-ego