MIGRAINE

Amarille

Il y a ces graines que l'on sème

Puis au vent volant, s'en volent,

Perdues peut-être folles,

Mais sans ailes s'en volent quant même,

Et vont se poser sur une terre

Espérant que le temps fera son affaire…

Et puis l'ouragan pleure les larmes des cieux

Qui ne sont la colère des Dieux,

Inondent l'aride pour un devenir fertile

Balayant l'inutile et le futile

Caresses ensoleillées, la chaleur de la paix,

Eclosent avec le temps, longtemps après…

Pourtant…

Il y a un jour les fleurs que l'on cueille,

Bouquet de senteurs tel un tendre recueil,

Tant de roses et c'est vrai parfois chrysanthème

Mais il n'est aucune prose qui puisse rivaliser

Avec la poésie qui vous verse « Je T'aime »

Car comme qui dirait,

« Il n'est rien de plus Beau qu'aimer

L'autre bien plus qu'on s'aime soi »

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