Minuit dans le Jardin des Heures

idnoires

À minuit dans le jardin des heures,

S’égraine le temps des instants.

La valse des aiguilles qui ont peur,

De l’ombre, des vagues et du vent.

À minuit dans le jardin des heurts,

S’entrechoquent les âmes blanches,

Et dans le bruit brisé des cœurs,

Des larmes coulent et s’épanchent.

À minuit dans le jardin des pleurs,

On ne peut crier de peur d’éveiller,

Le souffle des soupçons de douleur,

Ces démons qui guettent, prêts à tuer.

À minuit dans le jardin des heures,

Ces instants des peurs blanches,

Ont brisé mon cœur de douleur,

Ont soufflés les aiguilles du temps

Et là ou les larmes s’épanchent,

Reste l’ombre les vagues et le vent.

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