Mirage
ristretto
Sous le souffle chaud de juillet, la semaine haletait ses jours.
En solitude, chacun traînait ses wagons quotidiens,
Ses boulets de petits riens.
Dans l'air épais, égrener le chapelet des heures asthmatiques jusqu'à votre retour.
Parfois par delà les toits de la ville , trouble et furtive, l'image de vos mains.
Mirage
A la tombée du jour, plus rien ne bouge.
Aux soirs empesés, chaleurs emprisonnées.
Attente chauffée au blanc du drap,
Vous revenez demain.
C'est court, mais c'est très beau !
· Il y a presque 14 ans ·Clara S
D'une irrésistible subtilité, merci.
· Il y a presque 14 ans ·raudry
Un texte court qui exprime admirablement la longueur du temps et le poids de l'absence.
· Il y a presque 14 ans ·Chris Toffans