Mirages.

Joli, court mais percutant, les nuits sauvages et de folie rappellent l'adolescence et la beauté qui ne sont plus que souvenirs hélas. (avec Arzel).

Là ton texte n'est que poésie, après l'Italie, Londres et Dublin, voyage dans la légèreté et la douceur, avec les souvenirs qui se mêlent au présent fantasmé.

Tes murs ne font pas peur, écrins d'un trésor sans fin. (avec aile 68).

Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Eluard, Mallarmé, tous ceux qu'on a aimés au lycée, Apollinaire, Hugo, Prévert, et tous ceux que j'esquinte pour ne pas les nommer, tous ces grands, maudits pour la plupart, dont on aimerait pas avoir vécu leur vie.

Aujourd'hui ils dorment dans nos bibliothèques, en habit de poussière, et les exhumer, comme au cimetière, ben, comment dirais-je, ne sont que feux follets, le cœur n'y est plus.

https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fleurs_du_mal_(1861)/Texte_entier

https://www.poeticamundi.com/les-plus-beaux-poemes-de-paul-verlaine/

https://www.eternels-eclairs.fr/poemes-rimbaud.php

https://www.eternels-eclairs.fr/poemes-eluard.php

Je vous laisse chercher ailleurs, j'ai succombé à cette manie de proposer des liens, qui ne lient rien du tout, et qui ne sont en rien gage d'expertise.

Nos poètes d'antan auraient sans doute bien du mal à comprendre notre monde, il n'est pas de poésie dans le digital.

Il paraît que les progrès de l'IA vont tout chambouler.

Moi j'ai toujours trouvé les algorithmes inutiles et, à part faire de nous des cibles commerciales et nous empêcher d'aller voir d'autres horizons, j'ai toujours trouvé ça con con.

On te ressert insidieusement ce qu'on a cru repérer chez toi, on te soumet des produits qui te plairont forcément, et tout le reste.

Eh bien, je me suis trompé, de l'IA il faut s'inquiéter, elle peut scotcher n'importe quelle sommité, et dans tous les domaines, des Voltaire, Rousseau, Hawking, Einstein,  enfin, on sera à peine compétent pour passer le bon tournevis.

Les armées de l'IA pourront un jour nous mettre en cage ou nous domestiquer, comme dans la Planète des Singes.

Les petites mains des années COVID seront peut-être notre destin.

L'IA n'aura aucun mal à supplanter nos dirigeants, et une version bêta suffira largement.

Nos Profs seront réquisitionnés pour les travaux des champs, et vive Mao !

La ré-industrialisation, pensée aujourd'hui comme un modèle à suivre, deviendra la norme, car il faudra bien occuper les milliards de couillons que nous seront devenus.

On soupçonnait un peu l'Humain d'être limité, et ce dans tous les domaines, mais là, le doute ne sera plus permis, les comités d'éthique vont faire un peu traîner les choses évidemment, mais une poignée de décennies cela n'est rien.

Dieu merci, mon petit cerveau aura encore le temps de voir venir, mais pour les générations à venir, si elles viennent, autant citer Thiéfaine : « Je sais que mes enfants s'appelleront vers de terre ».