Mon amour

L'héroïsme de tes pupilles,

Quand tu me regardes et que je vacille,

Quand nos corps s'émprisonnent,

Quand nos aurores se passionnent,

Nos hormones ne sont rien,

Face à l'Univers qui nous contient,

Je vogue sur l'incertitude des sentiments,

Depuis que je sais que tu es bien plus que mon présent,

Moi qui ne croyait guère en l'amour,

On dirait bien que c'est ma chance, que c'est mon tour,

Apprivoiser ton regard,

Laisser faire le hasard,

Danser avec tes doigts enlacés aux miens,

Et sentir tes coups de reins,

Savoir savourer l'instant,

Avant que ne se dilapide notre sang,

Je veux être le soleil de tes nuits,

Comme tu es le nid de mes envies,

Je veux être ton sourire qui s'étire,

Et continuer à entendre ton si beau rire,

Je te veux pour toujours,

Si seulement tu pouvais le comprendre, mon amour.