Mon coeur ko, passé à plusieurs round.
Julia Pino
Je ne voulais plus qu'on continu à m'aimer avec vulgarité,
Mon cœur étriquée, et mes pensées se heurtaient comme dans un labyrinthe,
Je ne percevait plus les belles phrases dans les livres, mystifié,
par son âme, je bloquais sur les mots similaires à ma situation, comme crainte,
sombre, larme, cris. Ceci, était devenu mon dictionnaire du désarroi.
J'étais seule et ils allaient voir d'autre cœur, les empoissonnait sans prétentions, il était le roi.
Mon cœur maintenant orphelin, sans coups de mains, seulement rempli de coups de poing,
Malgré l'été, j'avance dans ce monde maussade, sans couleur, chaque recoin,
me font pensée à nos nuits blanche passé ensemble. Maintenant devenu noir,
cela me donne ce tin blafard, même le soleil peine à projeter ma silhouette,
que l'ombre sait emparé, sans que même parviennent le soir,
Mon cœur ko, passer à plusieurs round, j'en ai perdu toute ma tête.
L'hiver à maintenant pris place. Sous les flocons de neige, qui brûlent mes joues,
qui en respirant laisse une fumée grisâtre, que j'essaye de me faufiler dans la masse.
Je vagabonde dans les rues, sans savoir ce qui se passe au alentour,
La lumière des fards des automobilistes ne perçoit même pas ma trace,
Sous mes yeux, mes cernes bleuâtre défigure mon visage,
Et rend ma vue flou, je peine à reconnaître au miroir, mon reflet. Un carnage.
J'étais tombée sur le trottoir, laissé pour morte, un seul passant sait donc alarmé de mon état,
J'y ai passé plusieurs nuits à être inondé par ses fortes ondes positives qui stoppa,
mon mal d'amour. Parce qu'il était devenue mon baume au cœur. Une piqûre de bonheur,
Un sérum humain, qui donne envie aux quelques rayons de l'hiver de me redessiner enfin.
Désormais, mes virées glaciales étaient sans aucun doute rempli de chaleur.
Le soir, je me sentais moins seule, en présence de son visage entre mes seins.
Je m'étais juré de ne plus aimer, mais je n'ai point tenue ma promesse.
Parce que maintenant l'amour est semblable à sa définition.
Une vague de bonheur qui vous emporte par hasard, sans tension
Les blessures qui m'ont misent à genoux, sont devenu des coups de tendresse,
Mon ombre se projette sur les murs comme un rétroprojecteur en transférant ma joie de vivre,
Mon tin rosâtre, je n'ai plus l'air d'un cadavre.
j'aime bien le style et la photo ^^
· Il y a plus de 10 ans ·Hyacinthe Viroulaud