Mon nid-éal
yaourtvert
Violettes, tes lèvres sur ma nuque, la nuit.
Endormi, repu de mes violents désirs,
Je me meurs d'un profond sommeil, mon nid.
Dans des songes inconsciemment endoloris,
Je te redécouvre, à la fois Amazone,
Et Péneloppe, tu m'attends. Avertie.
Tu tires à l'arc sur mon âme déjà blessée,
Mais tisses l'image de notre destinée,
Et moi, joyeux, je ne cesse d'imaginer.
Tu seras là, un jour, bien réelle, aimée;
De tout mon être je t'encerclerai.
Et ce sera toi, mon nid, toi, mon épopée.
Espérons que la réalité rattrape ce doux poème.
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin