Mon parfait inconnu

josephine

Synopsis:

Élodie a suivit un de ses rêves d'enfants. Elle est devenu, contre vents et marées, clown. Dans un cirque célèbre, elle parcourt la France et parfois même l'Europe. Dans une troupe enjouée, son meilleur ami auprès d'elle, elle adore voyager, tout est donc parfais.

Toutefois il lui manque quelque chose. Pour que sa vie soit un parfais conte de fée, il lui manque son prince charmant. Et dans son métier, et bien, c'est loin d'être facile à trouver. Mais peu lui en importe, elle est heureuse comme ça.

Pourtant un jour, en arrivant à Paris, ville de lumière, ville des amours, un mystérieux inconnu va bouleverser sa vie. Et Élodie, hésite pour la première fois. Elle n'a que deux semaines seulement à passer à Paris. Deux semaines c'est court. Impossible pour elle de faire la connaissance de quelqu'un en si peu de temps. Surtout qu'elle à les répétitions. Et Joan, son meilleur ami, un peu trop possessif. Tant pis, un peu déçu, mais mieux vaut renoncer, c'est peut être que ce n'était pas le bon moment. Elle rencontrera peut être quelqu'un plus loin, plus tard. Dans une autre ville...

Mais ça s'était sans compter, le charisme et surtout l'entêtement de ce mystérieux inconnu, qui lui aussi à son mot à dire et n'a pas l'intention de laisser repartir... le... la... cette clown si rigolote...

Début:

Nous avons tous eu des rêves étant enfants. Nous avons tous dit que nous serions tel ou tel personne, que nous ferions tel ou tel métier. Beaucoup s'en sont détourner avec le temps, très peu se sont diriger vers des métiers qu'ils déclaraient désirer lorsqu'ils avaient 5 ans.

Je ne fais pas partie de ceux là.

Je me souviens très bien du jour ou j'ai décidé de mon métier. C'était justement dans l'année de mes cinq ans. C'était un samedi et j'avais passé la matinée au cirque ou nous avais emmené l'école pour une sortie de fin d'année. Nous avions vu toutes sortes de choses, des trapézistes, des dompteurs et leurs fauves, des éléphants, des magiciens, des équilibristes, des numéros avec des chevaux, et j'en passe, c'était magique. Mais de tous, c'était les clowns qui m'avaient de loin le plus fasciné. Le midi, de retour chez moi, j'avais jouer à être un clown. Je raffolais de ce tout nouveau jeu, ou tomber était permis, ou le but était d'attendre les rires et non de les redouter. Lorsque l'on m'a appeler pour manger, j'ai refuser de venir. Quand ma grande sœur m'a demander pourquoi, je lui ai répondu que je préférais m'amuser plutôt que de passer un long repas à me taire et à m'ennuyer. Ma grande sœur m'a alors expliquer que dans la vie, on ne faisait pas toujours ce qui nous plaisait, que c'était ça devenir un grand. Je lui alors rétorquer que si ça devait être comme ça, et bien je ne voulais pas grandir, je préférais m'amuser éternellement. Elle a rigoler et m'a dit que c'était impossible, que l'on était obligé de grandir. Triste et déçu, je l'ai suivi jusqu'à la cuisine. Pensive durant toute le repas, c'est au dessert que j'ai déclarer que puisqu'on était obligé de grandir, je grandirais, mais je continuerais de m'amuser. Alors qu'une heure auparavant si on m'avait demander ce que je voulais faire plus tard, j'aurais répondu masseuse( ma tante est masseuse, je l'avais vu travailler plusieurs fois et j'adore ce métier), j'annonçais avec le plus grand sérieux et en même temps un immense sourire:

- Plus tard je serais clown!

Au moment même ou ma famille éclatait de rire, je commençais ma carrière, me jurant de n'y renoncer pour rien au monde.

D'année en année, je n'ai jamais abandonné, faisant rire mes camarades de classe et mes professeurs pour m'entrainer. Rien ni personne n'a su me convaincre de choisir un autre métier. Après le lycée je suis entrée dans une école du cirque et j'en suis ressortis à mes 20 ans, diplôme en poche, bien décidé à me faire engagé dans un cirque.

Je n'ai pas mis longtemps à trouvé, mais je dois avouer que la chance était avec moi. Un cirque célèbre qui passait dans le coin avait un poste de libre car un de leurs clown avait voulu remplacer un dompteur qui était malade et s'était fait dévorer par des tigres. D'accord, il ne s'est fait dévorer que le bras, mais quand même!

Bon alors voilà, ça fait à présent 5 ans que je travailles dans ce cirque, et tout va pour le mieux.

Sauf peut être dans un secteur... Ma vie amoureuse est un véritable désert. Mais en faite peut m'importe je ne crois pas plus au prince charmant qu'au père noël.

Dans la société actuelle, c'est régulièrement un mec pour une nuit. Ça n'a plus rien de choquant. D'autant plus qu'avec mon métier j'ai rarement l'occasion de rester à un endroit plus d'une semaine. Enfin n'allez pas croire que j'ai un copain à chaque endroit où on s'arrête. Non, on ne peut pas dire que ce soit le cas, d'autant qu'avec mon costume de clown, les hommes sont loin de tombé à mes pieds. Ils succombent plus facilement aux charmes des jolies danseuses ou équilibristes.

Mais bon, de toute façon, comme je le disais plus haut, je ne crois plus au prince charmant. Et l'homme de mes rêves me semblent trop parfait pour existé.

Quand je dis « l'homme de mes rêves » ce n'est pas seulement une expression. Je rêve bien d'un homme tout les soirs. Le problème? Et bien, je ne l'ai jamais vu en vrai, et j'ignore complètement qui s'est.

Zut et je parle et je parle, mais le temps file.... Ma grand mère m'a offert un cahier pour que j'écrive tout ce qui me passe par la tête, me donnant ordre que la prochaine fois ou je l'a reverrais il devrait être rempli. Paraît il écrire ce qui nous passe par la tête est bon pour l'imagination. Du coup j'ai décidé de résumé en quelques lignes ma vie jusqu'à maintenant et après de tenir un peu une sorte de journal pour voir ce que ça donne. Sauf que là, le convois vient de s'arrêter. Et pas n'importe où! À Paris, Ville de lumière. Et ville des amours... D'accord, d'accord, je rêve un peu trop la. D'ailleurs, faut vraiment que je file. Marcos, le vieux magicien, est certes très doué mais il ne réussira pas à monter toutes les installations tout seul. Surtout qu'après il faut commencer à attirer du monde en passant dans les rues. Et pour ça, il n'y a pas mieux placé qu'un clown.

Élodie ferma son petit cahier d'un geste décider. Attachant ses long cheveux noir en une queue de cheval des plus pratique, elle sortit de sa caravane, se dirigeant immédiatement vers les camions qui contenait le matériel à installer. Deux heures plus tard, ayant accompli sa part de taches, elle retourna à sa caravane se changer.

Elle en ressortit sous le nom de Zéphira, la clown pataude. Elle avait une ville à charmer, une ville à faire rire. Elle rejoignit les jongleurs qui partaient les premiers ainsi que son meilleur ami, Joan, clown, tout comme elle. De deux ans son ainé, il faisait déjà parti du cirque quand elle avait été engagée. Joan, lui, faisait parti du monde du cirque depuis tout petit. Sa mère ancienne danseuse en avait fait partie également. Et, quand elle avait renoncer à ses tournées pour s'installer avec le père de Joan, ne le voyant pas assez souvent, Joan avait refuser de s'installer avec eux. Comme il était âgé de 17 ans à cette époque, ses parents avaient décidé de le laisser faire, pensant qu'il reviendrait probablement sur sa décision. Mais la vie de Joan était au cirque et il ne l'avait pas quitter.

Élodie et Joan avaient tout deux énormément de points commun et s'entendaient à merveille. Le directeur du cirque les avait mis en coéquipier quand Élodie était arriver. D'abord fâcher d'avoir à partager son numéro, Joan s'était finalement très vite réjouit devant la vitalité et le dynamisme d'Élodie. Ils faisaient partie des numéros vedettes du cirque, c'était d'ailleurs pour cela qu'ils partaient dans les premiers.

Arriver au centre de la ville, un attroupement s'était vite former autour d'eux. Se baladant sur de minuscules vélo, faisant tenir leur vélo sur leurs chapeau, s'aspergeant d'eau, ils étaient déchainer pour la belle Paris. Les gens rigolaient et des personnes du cirque en profitaient pour distribuer des tracts.

À un moment, Joan voulut faire tomber Zéphira en lui faisant un croche patte, cela faisait parti de leur numéro. Leste, Zéphira commença à basculer en avant mais se rattrapa sur sa minuscule bicyclette, et commença à pédaler... avec les mains.

Ne pouvant regarder devant elle, elle faisait confiance aux gens pour s'écarter. Elle ne vit pas son microscopique vélo se rapprocher d'un fossé creusé pour des travaux. Lorsqu'elle entendit des cris horrifié autour d'elle, elle pensa que c'était les jongleurs qui avaient voulut rajouter quelques acrobaties à leurs numéros et que l'un d'entre eux étaient tombé. Quand elle vit Joan qui au lieu d'avoir un grand sourire criait son prénom, même pas son nom de scène, son prénom! Tout en tendant les bras vers elle, elle s'inquiéta nettement plus. De toute façon c'était bizarre, elle voulait s'arrêter, mais au lieu de ça, elle sentit tout son corps basculer en arrière. Comme au ralentit. Elle ferma les yeux. Curieuse de se qui allait suivre. Mais incapable de le regarder d'elle même.

Et soudain, elle se sentit stopper net dans sa chute. Car quoi qu'il se passe, elle en avait suffisamment l'habitude dans son métier, il s'agissait bien d'une chute. S'agissait, car quelque chose l'avait l'arrêter. Elle ouvrit les yeux. Vit deux grands yeux sombres la scruter mi inquiet, mi amusé. Zéphira-Élodie sourit et eu le temps de penser: dommage j'aurais voulu le remercier, puis sombra dans l'inconscience.

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