mon/ton/son exil
le-teton-lunaire
Un homme parcourt le hall de gare, s’assoit et regarde partir les trains, espérant le voyage. Son nom ne se devine pas. Il pourrait s’appeler Maurice, Alexandre, Dimitri. Et chaque prénom porterait une histoire. Les années à fantasmer l’exil ont généré l’obsession. Il n’a jamais franchi le pas et reste sur le quai à rêver encore. Personne ne sait ce qui l’empêche de monter dans le train. Mon ombre rôde à ses côtés. Je regarde la vie défiler, contemple et m’interroge. Longtemps j’ai cru que je n’avais rien à dire, que c’est la raison pour laquelle les mots ne venaient pas et puis j’ai compris, qu’au contraire, trop de choses s’accumulaient en moi. Le goulot étroit retenait le débit.
le narrateur est un être bizarre, qui vit et meurt à chaque lecture, entre deux pages, deux lignes. Hors cadre il est ce que tu veux, ce qu'il peut, limites or not limites...
· Il y a plus de 11 ans ·le-teton-lunaire
oui !
· Il y a plus de 11 ans ·nan-p
c'est une question posée au narrateur ?
· Il y a plus de 11 ans ·le-teton-lunaire
Maintenant ça va mieux. ?...
· Il y a plus de 11 ans ·nan-p