Mon vieil hiver

Mon vieil Hiver

Le soleil se coiffe d’un bonnet de mégère 
Comme le méchant loup d’une bergère
Et moi …naguère
Je racle sur l’orphelin vallon son gout amer
Et ses filaments qui lacèrent
Ma peau de vampire

Je n’ose sortir de mes pleurs
Acclamant un vieil hiver
Qui eût son encre noire
Dans mes veines entonnoir
L’hiver est mon manoir
Le jour y est court
Le noir ce brocanteur de vielles histoires
Arrive lourd de péchés et m’éclaire d’un éclair 

Le soleil se coiffe d’un bonnet de charogne
J’étouffe par tant de limpides besognes
Sous tant de lumières qui témoignent
De cette cave humide qui me tente et me gagne .Monia