Monde futuriste

leto

l'apocalypse.

Les rues des centre-villes sont désertes, tandis que les villages près des cours d'eau sont repeuplés. Les gens cultivent leurs propres vivres, avec des mini-armées de civils. Les soldats -eux- sont tous tombés au combat. L'épidémie a décimée la moitié du globe, le troque a remplacé le papier lors de l'incendie des finances, Wall Street n'est peuplé que de loups sauvages.

Les cris résonnent entre les bâtiments. L'agriculture et les travaux manuels sont revenus à la mode, sans essences pour les tracteurs, ces nouveaux paysans utilisent leurs chevaux. L'injustice est moindre depuis que la peine de mort est revenue au village, la justice tranche a tord et à travers la chair du coup, des guillotines devant les mairies et les veuves qui pleurent leur mari disparu. La société de consommation s'est écroulée comme une pile de déchets, les centrales exploseront dans cinq ans, alors les survivants n'ont plus le temps des bonnes manières. Les âmes pures se sont élevés à la chute du capitalisme, le chaos flirt avec le quotidien, des événements de haine se multiplies, après avoir tout perdu, on voit ce qu'est réellement l'individu, un monstre ayant fait un pacte avec le diable, les hôpitaux s'effondrent les uns après les autres, les maladies primitives reviennent en force. Sans aucun vaccin, les derniers érudits se sont enfuit sur mars, mais la légende raconte que la navette a explosé dans la stratosphère. Sans foi ni loi, l'amour perdure, les pères de familles deviennent de redoutables guerriers. Les gens bien se sont réfugiés sur le continent africain, l'eldorado de l'apocalypse. 


Lorsqu'une femme sans maquillage, chasse à main nue un lapin, j'ai un léger rictus. La prophétie est arrivée, Rira bien qui rira le dernier. C'était déjà des sauvages à mes yeux, mais enfin, j'en ai la preuve, et finalement ; je n'aime pas avoir raison.

  • Donc en effet, mieux vaut revenir à ce que tu dis dans "Ancien Temps". Avant qu'il ne soit trop tard.
    Cependant, je crois qu'aucun de nos continents ne se démarque par rapport à un autre s'il est question d'Eldorado. Nous laissons une grande responsabilité à nos enfants. Ce sont eux qui découvrent vraiment la pourriture du monde et ils nous font de grands signes pour nous alerter. Captons-les en faisant attention de ne pas leur laisser sur les épaules le poids de nos erreurs et manquements.

    · Il y a presque 4 ans ·
    Images (1)

    vionline

Signaler ce texte