Mots

ninoche

Un soir d'été, les mots me sont venus...

Les rires qui te secouent

Le vent est devenu mou

Le brouhaha s'ennuie

La vie se renie


Levez-vous, marchez

Oubliez votre peine, chassé 

Et lorsque les pas deviennent trop durs à suivre 

que le silence a fait mouche

que les jardins muets 

nous ont tous assassinés


Les étoiles descendront


Les souvenirs se sont fanés

Les envies éloignés 

Empoisonnés, mis sur le bûcher 

Placé dans un endroit impossible à oublier


Lorsque l'hiver s'éteindra

Que le soleil lassé de ces humeurs en automne rougira

Courtisé par de belles saisons au gré des avions

Réverbères frappés par l'éternelle lumière de ses haillons


Le jus sucré de l'amère déception

S'installera et unira nos corps en une imparfaite attraction

Traduction des désirs surfaites

Du jeu de la comédie, des amants


  • La parenthèse de la parole,

    après une nuit de sommeil,

    et la bouche grande ouverte,

    dans un baillement ;



    avec elle j'attrape le vent,

    ( pas tout, mais une partie quand-même),

    et c'est comme si en silence,

    les mots venaient d'eux-même



    s'offrir des histoires ,
    concentrés de souvenirs,

    l'orage caché au fond des draps,

    et des petits sourires



    comme des lucioles,

    une guirlande de rêves,

    clignote encore,

    en silences partagés...

    RC

    · Il y a presque 6 ans ·
    Tulip  avr  21  03

    rechab

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