Mots
ninoche
Un soir d'été, les mots me sont venus...
Les rires qui te secouent
Le vent est devenu mou
Le brouhaha s'ennuie
La vie se renie
Levez-vous, marchez
Oubliez votre peine, chassé
Et lorsque les pas deviennent trop durs à suivre
que le silence a fait mouche
que les jardins muets
nous ont tous assassinés
Les étoiles descendront
Les souvenirs se sont fanés
Les envies éloignés
Empoisonnés, mis sur le bûcher
Placé dans un endroit impossible à oublier
Lorsque l'hiver s'éteindra
Que le soleil lassé de ces humeurs en automne rougira
Courtisé par de belles saisons au gré des avions
Réverbères frappés par l'éternelle lumière de ses haillons
Le jus sucré de l'amère déception
S'installera et unira nos corps en une imparfaite attraction
Traduction des désirs surfaites
Du jeu de la comédie, des amants
· Il y a plus de 6 ans ·La parenthèse de la parole,
après une nuit de sommeil,
et la bouche grande ouverte,
dans un baillement ;
avec elle j'attrape le vent,
( pas tout, mais une partie quand-même),
et c'est comme si en silence,
les mots venaient d'eux-même
s'offrir des histoires ,
concentrés de souvenirs,
l'orage caché au fond des draps,
et des petits sourires
comme des lucioles,
une guirlande de rêves,
clignote encore,
en silences partagés...
RC
rechab