Muses

hannibai

Je n'ai pas tellement d'inspiration pour un poème,

Ni même de sujet palpitant à évoquer

Aucune histoire de muse, de déesse ou de beauté

(En fait, c'est surtout que j'ai la flemme)

Donc une fois de plus, j'improvise mes vers

Je laisse courir mes rimes le long de mon clavier

Que ce soit sur ordi, ou sur un bout de papier

C'est une des rares choses que je sache bien faire

Je rédige cette histoire sur un mythe qui m'amuse

une histoire de poètes, de magie, et de muses

Sur les joies et les peines, qui me font avancer

Qui inspirent mes actes, mes rimes et mes pensées

Il faut si peu de choses pour écrire ces vers

Un style, un peu d'encre, et une simple feuille

On se met a penser, sans même qu'on le veuille

Et les mots nous viennent, comme portés par la mer

Pour écrire, j'imagine que je suis sur un lit

 posé, dans un jardin, sous des arbres pleins de fruits

Les fleurs virevoltent, se posent sur les draps

Il y a une légère brise, mais il ne fait pas froid

Le vent charrie l'odeur sucrée des fruits murs

J'ai posé quelques feuilles, juste sur l'oreiller

Je m'allonge un instant, je me met à réver

J'attend que vienne ma muse, et ses pensées si pures

Et enfin, elle me touche, et je suis ébloui

Je me sens inspiré, je ne pense plus, j'écris

Ses yeux m'hypnotisent, je suis comme absorbé

Un mélange parfait de charme et de cruauté

La muse de chaque homme est sur terre

Et ne demande qu'a être trouvée

Car chaque femme est une muse ailée

Ce n'est qu'un choix, mais il faut le faire.

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