N'attendre que toi

lune-noire

"Et finalement mon monde, il finira par ne tourner qu'autour de toi."

    J'ai pas envie de sourire ce soir. Ni même de parler. Je voudrais juste crier l'envie de te sortir de ma tête, et puis t'appeler. Ce que je veux te dire n'a pas d'importance. Je veux juste ta voix, pour me rappeler qu'il existe des choses merveilleuses sur Terre. 

   J'arrive plus à ne pas penser à toi une journée entière. Tout me ramène à toi. T'es toujours partout, sans être jamais là. T'es toujours quelque part en moi, comme la cellule qui contaminera les autres, d'une pensée de toi.

    Fermer les yeux? Je n'y arrive pas. Parce que je me sens seule, et que même si ça ne s'est encore jamais produit, j'ai l'impression de manquer de tes bras. Je voudrais entendre ta respiration dans mes oreilles. Ma berceuse à moi.

   Et pourtant, ce n'est pas réel tout ça. Juste des successions d'images fixes qui s'allient pour créer un film, qui tourne encore et toujours, sous différentes façons. Les fins finissent toujours bien. Et peu importe si ça se termine par tes lèvres avec les miennes, ça me pousse à t'aimer davantage, à ne vouloir que toi, à n'espérer que toi.

    Alors, tu rentres dans une espèce de cercle vicieux. C'est comme si tu faisais "pause ; continuer" tout le temps, sans arrêt. Tu sais, quand tu écris une lettre. T'es jamais satisfait de la manière dont elle est rédigée. Souvent parce qu'elle ne reflète pas tout ce que tu voulais y mettre. Ici c'est la même chose. Parfois il manque un baiser, parfois un câlin, parfois presque rien. Et toujours, il me manque la réalité.

    Sortir d'une boucle, ça devient difficile. Chaque fois que j'ai l'impression que tu me manques un peu moins, tu reviens me manquer deux fois plus fort, le jour d'après. Et c'est toujours la même chose, la même sensation, différente à chaque fois.

    C'est difficile d'expliquer ça. Quatre vingt dix minutes toutes les deux semaines qui suffisent à me rendre totalement folle de toi. Imagine un peu si on se voyait tous les jours, et que même l'habitude de ton sourire, ne devenait pas une banalité.

    C'est encore plus dur, d'avoir envie de partager ce qui pourrait ne jamais s'envisager. Et de se dire que c'est possible qu'un feu naisse, mais que deux timidités ne peuvent pas créer d'étincelle propice à ça.

    Le pire de tout ça, c'est de vouloir être dans tes bras, surfer avec toi, sur les mêmes vagues d'un bonheur partagé, rire aux éclats de tes blagues, t'embrasser sur le nez, parce que tu dors comme un bébé. Vouloir tenir ta main dans la mienne, te regarder dans les yeux, et voir briller l'étincelle.

    Savoir qu'on pourrait donner une réalité à tout ça. Mais que pour l'heure, je suis condamnée à passer mes nuits à rêver de toi. Et si ni toi ni moi, n'osons franchir le pas, alors peut-être, que toi et moi, ça n'existera pas..

Je crois que.. Je crois que je suis en train de tomber irréversiblement folle amoureuse de toi. Tu crois que c'est mortel?
  • Tu vis la plus belle des folies que je connaisse.
    Profite de ces jours d'avant, grave-les en toi. Ils seront encore plus important lorsque tu convoqueras leur souvenir durant les jours d'après.

    · Il y a environ 9 ans ·
    Un inconnu v%c3%aatu de noir qui me ressemblait comme un fr%c3%a8re

    Frédéric Clément

    • Je te remercie et oui, même si je ne peux pas imaginer la suite des événements, ce sont des choses qui font du bien au moral!

      · Il y a environ 9 ans ·
      Largea

      lune-noire

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