"Ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre." - Spinoza

Au-delà des mots, il y a le silence. Le silence qui peut détruire et réparer. Un silence entendu comme un oui deviné. Un silence lourd comme une contradiction.  Un silence volatile, un calme avant la tempête.  Un silence emplis de douleur, un silence pour remplacer les cris. Un silence chargé de bonheur, un silence souriant, qui fait imploser en nous un éclat de joie tout aussi silencieux. Des sanglots sans bruit, chuchoté, fragile, démontant le silence qui n'est pas toujours d'or, mais laissant encore le droit au calme de s'imposer. Une marche silencieuse, pour détendre les esprits, pour commémorer une mémoire, pour protester sans l'ombre d'un bruit. Le silence comme une armure, pour protéger des pires sévices.  Et le silence, une ordure, quand les réponses deviennent vitales.  Mais on peut en dire tout ce qu'on veut, le silence possède une âme, et sans l'ombre d'un doute, une conscience aussi, faite de regrets inimaginable et de mots jamais dit.