Nœud lâche pas

nessim



J'ai trouvé, cela date de mon premier printemps
Le moment où depuis je t'ai toujours cherchée,
C'est sûr que sans doute j'ai moins confiance qu'avant
Malgré toutes mes errances j'espoir de te trouver.
 
Où te caches-tu ?
Sur quel sentier ?
Je n ‘ai pas perdu
De vue, de te croiser.
Je t'ai tant espérée
Aux rencontres pointillées,
Ensemencées d'étés
Finissant moissonnés,
Récoltées terre à nue
Saison après saison,
Alors, toi où es-tu ?
Quand se retrouve-t-on ?
 
Je rappelle ton parfum dans l'aire aux souvenirs
Par l'écho entendu je connais ton regard,
Il cache ce reflet, avant qu'il ne soit tard
De retrouver celui qui te fera devenir.
 
Peut-être as-tu perdu
Le feu de cette rencontre
Où nos temps confondus
Fixent midi à nos montres 
En découvrant ton front
T'approchant du miroir
Tu te poses la question
D'une plus belle dans l'histoire
Peut-être lui confies-tu
Au reflet dans la glace
Que l'année est venue
D'accepter temps qui passe
Oublie ces rides
Traces laissées
Par le vent qui te vide
Des espoirs des passés
 
Nous avons tous un autre qui compte plus que soi
Toi plus moi, à nous deux, en somme nous faisons trois,
Les autres additions ne sont que des raisons
Et la raison soustrait à la vie la passion.
 
Où es-tu ?
Où se posent tes pieds ?
Quelle rue
Va nous faire rencontrer ?
La toute dernière fois
Au carrefour des émois
Il manquait je ne sais quoi
J'aurais cru que c'était toi !
Pourtant encore je t'attends
Pour tout le temps devant
Je ne peux faire autrement
Jusqu'au dernier moment
Je sens, je sais,
Que tu existes
Je mens, je tais,
Le doute et je persiste
Tu es ma raison d'être
Mon étoile sur la mer
La seule à reconnaître
Dans mon ‘'il'' sa terre
 
J'attends vaille que vaille, tant que je peux j'attends
Pour embellir l'espace du son de tes mouvements
Pouvoir rien qu'en tendresse savourer ces instants
Où le frôlé d'une main devient seul important.
 
Belle inconnue, connue,
Où es-tu ?
A quelle page ?
Quand lirai-je ton image ?
J'ai avalé le livre jusqu'à presque la fin
En remontant les lignes j'te vois partout pas loin,
Parenthèse italique parsemant mes écrits
Le blanc de page languit l'encre qui nous réunit.
Où vas-tu ?
Dis moi
Où es-tu ?
Montre-toi…
Avant la fin de la lumière
Avant que ne tombe le dernier grain
Avant que le passé nous mange dans sa tanière
Et referme à jamais la porte d'un deux-mains
Il est temps,
Viens,
Avant ... 
 
  • Une merveille... Pas de mots mais un grand coup de cœur !
    Merci pour ce texte que je vais lire et relire...

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Oeil

    anne-onyme

    • Merci Anne de cette lecture à retour

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Img 1355 2

      nessim

Signaler ce texte