Nombril

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Nombril puéril, tu te marres en regardant la lune.

Lorsque je t’emporte, tes rires résonnent encore.

L’aube endosse sa robe et lève sa trêve.

Le couvercle gris ne saurait renoncer à ses beaux voiles.

Centre empire qui m’aspire, mon intérieur se rebiffe et boit l’ampleur en son sein.

Nombril qui vit et pleure sans heure, si tu m’importes c’est que je suis.

Ici.

Sous l’étoile et le couvercle.

Dans les plis et la peau.

Dans les rires et la peur.

Du moi.

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