Silence se mêlant à l'absence, j'avais perdu cette haine.
Et cette plume aillant dit adieu à sa muse quotidienne,
Elle écrit donc pour que de son sourire, on se souvienne.
Aucun nuage au travers de l'horizon éphémère du ciel,
Je souhaite devenir ce magnifique ange nommé Ariel.
Je ne sais que dire, que penser ou ne serait-ce décrire,
Cessité en moi, je vois pourtant me brûlant à la cire
Chaque parcelle de ma peau,
Délivrant mon âme du cachot.
Paix s'offrant à ce semblant d'humain m'animant,
Je peux voir en ma nouvelle vie, un nouveau chant.
Mes larmes guidait autrefois ma plume peu gracieuse,
Je vois aujourd'hui, s'envoler cette peine fallacieuse.
La pluie et ses bruits contre les vitres de ma demeure,
Ma nostalgie à moitié partie, a prit place mon bonheur.
Alors, sourire aux lèvres, je me vêtue de cette belle robe.
Je m'en vais le rejoindre et de ses baisers, je me dérobe.
Je ne le remercierais jamais assez,
D'avoir enfin réparé les pots cassés.