Notre Dame de Schauenberg

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            Le chemin sablonneux s’étirait en douceur

            Et les grands châtaigniers protégeaient de leur ombre

            Les pèlerins confiants, souvent vêtus de sombre,

            Parmi lesquels couraient quelques bambins joueurs.

            Dans la chapelle exhalant la cire et la pierre,

            Les flammes des cierges éclairaient les ex-voto

            Alignés sur les murs comme un jeu de loto,

            Lointains témoins d’une silencieuse prière.

            Dehors avait d’étranges senteurs de Provence

            Montant de la pierraille et des jardins fleuris,

            Et des lézards se chauffaient sur les murets gris.

            Par delà la colline s’étendait, immense,

            La plaine d’Alsace, ses villages et ses chais,

            Que je dominais en un doux moment de paix.

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