Nouveau Départ
Ver Du
Cela fait maintenant plusieurs semaines que la femme avec qui je suis marié depuis plus de quinze ans m'a annoncé tout de go qu'elle voulait divorcer et avait quitté le domicile conjugal pour s'installer avec un de ses amants. Il est clair que depuis plusieurs mois voire plusieurs années, un malaise s'était installé entre nous, mais, je ne pensais pas que nous en serions arrivés à cette extrémité.
Ce soir-là, seul, je me décide à m'inscrire sur un de ces nombreux sites de rencontre qui fleurissent sur le réseau pour voir ce qui allait se passer. Première chose et non des moindre, se décrire ! Quand on est au début de la quarantaine, que l'on est un simple fonctionnaire avec un corps qui n'a rien à voir avec les sauveteurs d'Alerte à Malibu et le compte en banque loin d'être aussi garni que celui de d'un trader de la City. Comment accrocher pour que les autres aillent au-delà de la page d'accueil ? Je décide de jouer sur le ton décalé et pour me décrire en quelques mots. Je laisse en dessous de ma photo : "Je n'ai ni le profil de Georges Clooney ni celui de Hugh Jackman, mais venez discuter avec moi pour découvrir des qualités et des défauts que vous pourriez aimer". Je dois ensuite renseigner la partie des loisirs et autres qualités et défauts que l'on se trouve ou que l'on pense que les autres vous trouvent, encore une étape pas si facile. Vient enfin le descriptif physique qui prête moins à subjectivité, à moins de mentir volontairement !
Je valide mon profile et je commence à explorer le site et les profils divers et variés qui se présente à moi. J'élimine les trop jeunes, les trop vieilles, les trop lointaines. Après quelques minutes, je sélectionne quelques noms dont les centres d'intérêts et les préoccupations me semblent proches des miens et envoie des messages. Comme des bouteilles à la mer, ces messages partent mais vont il être reçu ?
Une réponse arrive d'une certaine Sandrine, je retourne voir sa description et je constate avec plaisir, qu'elle fait partie des quelques profils que j'avais annoté comme "intéressants". Nous commençons à discuter afin de mieux nous découvrir et surtout cerner nos envies, nos recherches. Nos échanges épistolaires nous entraînent tard dans la nuit et nous décidons d'un commun accord d'y mettre un terme temporaire pour aller nous coucher car nous devons nous lever le lendemain pour aller au travail mais nous nous promettons de nous retrouver par écran interposés le lendemain soir.
Après plusieurs soirées de discussion et d'échanges, nous convenons d'un rendez-vous pour nous rencontrer autour d'un café. Ce sera chez elle, un soir tranquillement.
Je me rends donc là-bas, je me gare devant sa maison et je sors de la voiture avec un peu d'appréhension. "Que lui dire ? Comment se comporter ?". Je monte les quelques marches qui conduisent à sa porte et je sonne. Je la découvre enfin face à moi, un peu plus grande que moi, souriante, les yeux brillants.
— Je ne t'attendais pas si vite, je n'ai pas eu le temps de finir de me préparer." Elle porte une robe longue et a les cheveux légèrement décoiffés
— On ne fait que prendre un café ! On ne sort pas dans une soirée mondaine ! Et on sait que le plus important n'est pas l'apparence que nous avons mais ce que nous sommes. Nous en avons longuement discuté.
— Oui ! me dit-elle en riant et en me déposant un baiser sur la joue. "Viens entre !"
Je la suis au salon où elle a préparé un petit plateau avec les tasses et des petits gâteaux. Nous nous asseyons sur le canapé l'un à côté de l'autre. Sa robe est un peu remontée et dévoile un peu sa cuisse tandis qu'elle se penche pour servir le café, je peux entrevoir une poitrine généreuse. Le téléviseur allumé diffuse en fond sonore une émission de variétés.
Assis l'un près de l'autre à grignoter ces gâteaux, nous évoquons notre vie passée, nos loisirs et peu à peu, la soirée avançant, nos cuisses se frôlent. Sa main se pose sur mon genou, je lui souris et je passe mon bras derrière sa nuque et pose ma main sur son épaule. Sa tête bascule vers moi. Nos lèvres se frôlent puis se soudent et nous échangeons un baiser comme je n'en avais pas eu depuis des mois, voire des années. Je sens sa main remonter et masser mon entre jambe. Elle ne peut ignorer ma réaction et se recule en souriant.
— Je te fais de l'effet…
Que puis-je répondre ? Bien sûr qu'elle me fait de l'effet, cela fait si longtemps que je n'ai pas été aussi proche d'une femme que le contraire aurait été étonnant. Je lui souris en retour et pose ma main sur sa cuisse et la masse doucement. Nous ne parlons pas et reprenons notre baiser. Ma main remonte doucement sur la peau nue et tiède tandis que nos langues dansent de concert. J'arrive à la fine barrière de dentelle qui protège son trésor intime et elle me repousse doucement en me disant :
— Tu es venu pour prendre le café…"
Nous nous réinstallons pour pouvoir boire confortablement sans risque de catastrophe mais elle n'empêche pas de lui caresser la cuisse. Quand je finis ma tasse, elle me la prend pour la reposer et m'invite à la suivre à l'étage. Dans l'escalier, je fais glisser ma main sur ses fesses et c'est ainsi que nous arrivons devant son lit.
Nous reprenons alors notre baiser et elle m'allonge sur le matelas. Ses doigts agiles dégrafent les boutons de mon pantalon et ses lèvres les miennes pour descendre vers la partie de mon corps qu'elle vient de libérer. Quelques secondes plus tard, elle referme sa bouche sur mon sexe et je sens sa langue jouer autour de lui. Troublée par cette caresse et par l'excitation qui me traverse, je ne peux me retenir et explose rapidement dans sa bouche. Lorsqu'elle se relève souriante de son coup, je la regarde d'un air contrit. Elle comprend ma gêne et avant que je ne puisse prononcer un mot.
— Ce n'est rien, c'était agréable ?
— Oui mais et toi ?
— Nous avons toute la soirée ! Elle vient alors au-dessus de moi et recommence à m'embrasser goulument. Nous nous retournons et je me retrouve sur elle. Je la regarde et lui remonte la robe sur le ventre et pose à mon tour mes lèvres sur la peau douce de ses cuisses. J'attrape la culotte de dentelle entre mes doigts et la fait lentement descendre le long de ses jambes ce qui me permet enfin de voir le fin duvet blond de sa féminité. Je souffle doucement, elle commence à me caresser les cheveux en poussant mon visage vers elle. Je goûte alors au nectar qui suinte des parois de sa grotte d'amour et ma langue trouve le petit bouton des plaisirs. J'entends au-dessus de moi ses gémissements et ses mains me plaquent davantage contre elle. Le nez dans son intimité, je me redresse pour reprendre ma respiration et je la regarde les yeux brillants. Elle me laisse lui ouvrir sa robe et rapidement nous sommes nus l'un côté de l'autre reprenant nos esprits.
Tournée vers moi, elle avance le visage pour m'embrasser, je passe ma main dans son dos pour lui caresser le bas des reins et les fesses. Nous nous faisons face et de mon autre main, je lui empaume sa généreuse poitrine. Elle me laisse faire tout en me redonnant de la vigueur entre mes cuisses.
Tandis que je joue avec ses seins et que je commence à les sucer, son petit jeu me permet de retrouver l'ardeur de jouter avec elle. Je la tourne sur le dos et elle ne résiste pas quand je me glisse entre ses cuisses pour profiter de la moiteur et de la douceur de son fourreau. Je commence à aller et venir en elle, je la sens frémir et s'offrir davantage. Elle me serre contre elle. Elle me mordille doucement le lobe de l'oreille et nous nous rejoignons ensemble au sommet du plaisir.
Elle me garde quelques minutes sur elle pour profiter pleinement de l'instant que nous venons de partager puis elle se tourne et je me colle contre son dos et ses fesses et nous nous endormons.
Un besoin pressant me réveille au milieu de la nuit, je la devine nue dans la pénombre et lorsque je me rallonge à ses côtés, je ne peux résister à l'envie de la caresser. Je passe ma main sur son ventre et remonte sur sa poitrine. Je l'entends soupirer et je sens ses jambes s'écarter comme une invitation pour que j'aille explorer cette partie de son corps. Je réponds à son invitation muette et lorsque mes doigts glissent entrent les replis encore bien humides de son sexe, elle se réveille complètement et sans un mot attrape mon vît entre ses doigts pour le faire durcir. Arrivée à ses fins, elle vient se mettre sur moi et si tout à l'heure c'est moi qui l'avait pénétrée, cette fois ci, c'est elle qui s'empale les yeux mi-clos et commence une danse langoureuse sur mon ventre. Je profite de sa position pour jouer avec ses seins qui remuent devant mon visage et une nouvelle fois, nous jouissons ensemble. Elle s'affaisse sur moi et je lui câline le dos et les fesses. Sa langue explore ma bouche avant de nous replonger dans le sommeil.
Une odeur de café me chatouille les narines, je me retourne et découvre l'heure. Je me lève ne catastrophe en enfilant mon caleçon dans le même mouvement. "Je suis à la bourre !"
Je descends et découvre Sandrine me tournant le dos face à son évier. Je m'approche d'elle et je la prends par les hanches pour l'embrasser dans le cou. Elle se retourne et pose ses bras sur mes épaules en soudant ses lèvres aux miennes. Elle sort de la douche, ses longs cheveux blonds laisse des traces sur les épaules de son t-shirt.
— Pourquoi ne m'as-tu pas réveillé ?
— Tu étais si serein endormi qui je n'ai pas voulu le faire.
— Je vais être en retard, en plus il faut que je repasse chez moi pour me changer…
Elle me coupe la parole en reposant ses lèvres sur les miennes et se colle encore plus contre moi ce qui bien évidement me fait réagir. En descendant mes mains plus bas, je peux constater qu'elle n'a pas remis de culotte et je masse ses fesses.
— Tu vas être encore plus en retard ! Me dit-elle en me souriant mais en continuant à me troubler.
— Le café est prêt si tu en veux.
Décidant d'être raisonnable, je me détache d'elle et je prends le bol de café qu'elle me propose.
— Si tu veux prendre une douche, je t'ai sorti une serviette.
— Merci.
Je me rends dans la salle de bain et alors que je suis dans la cabine, je la vois entrer pour finir de se préparer. Un peu gêné, je m'enveloppe dans la serviette pour sortir. Elle rigole, il est vrai qu'avec la nuit que nous venons de passer, je n'ai plus grand-chose à lui cacher.
Je lui propose de la déposer à la gare où elle doit prendre son train pour se rendre à son travail. Nous nous quittons en nous promettant de nous revoir après un long baiser, ce qui ne manquera pas de se reproduire rapidement.
Je prends le chemin de la maison pour enfiler des vêtements propres avant de filer au travail. Je dirai que j'ai eu un problème de voiture pour expliquer mon retard qui ne sera pas si terrible que cela finalement. Les périodes de vacances ont cela de bon, il y a moins de monde sur la route.
Pendant tout le trajet, je vois mon téléphone clignoter, des messages arrivent en cascade de la part de Sandrine. Je me retiens de lui répondre tout en conduisant.
Enfin arrivé, je les lis et fais des réponses. Je lui propose de passer la prendre le soir à son bureau pour une soirée romantique dans un petit restaurant que je connais au bord d'un lac en lisière de forêt. Je reçois son accord enthousiaste à la pause déjeuner et quelques heures plus tard, j'attends qu'elle me rejoigne dans la voiture.
alors tout va bien dans le meilleur des mondes !
· Il y a environ 5 ans ·rechab