#24 + vidéo

Cé Bé

Comme toi...

Ce texte a déjà été publié sur mon profil. Je le publie une deuxième fois, avec la vidéo cette fois-ci. A suivre...


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Comme toi, je pleurs souvent.

Il y a des jours où l'on est tenté de croire que le bonheur nous évite. 

« Il faut apprendre à voir les choses du bon côté ». Ah mais c'était ça en fait… Si seulement on me l'avait dit avant…

Jusqu'à preuve du contraire, le passé ne s'efface pas. Il est inscrit en nous comme un tatouage sur l'épiderme. Nos erreurs sont bien là, nos imperfections, témoins directs de notre faiblesse.

Ce tatouage n'en fini jamais, c'est pourquoi il est si douloureux. Comme si un barbu nonchalant nous accompagnait partout pour finir le travail.

Un mouton noir, une femme, des flingues et des roses, que sais-je ? Rien de vous finalement, un reflet dans la vitrine, la vitrine bien propre de nos existences, côté rue bien sûr.

Ça fait mal et personne ne comprend. J'ai mal et c'est injuste.

N'attends rien des autres, ils ne te doivent rien d'ailleurs. Aussi bien attentionnées soient-elles, les belles phrases et les tapes dans le dos n'auront pas plus d'effets qu'un feu de Bengale dans une machine à laver.

Relèves-toi, ou meurs. Deviens aigri ou sauves-toi, venges-toi sur les autres ou convertis-toi au bouddhisme. Fais ce que tu veux après tout, ta vie t'appartient. A ta mort, on va te pleurer un peu parce qu'il faut le faire et puis on t'oubliera vite.

La vie est ainsi faite. C'est un électrocardiogramme d'émotions, quand la courbe est rectiligne c'est qu'on a cassé sa pipe.

C'est fou ça, j'ai toujours l'impression d'être encore plus triste que les autres. 

Mais pour ma part, je trouve que la vie est incroyable, les gens sont incroyables, la nature est incroyable. Ce monde ne me donne qu'une envie, le bouffer. Et saches que j'ai vraiment la dalle alors si tu veux une part, tu ferais bien de te bouger.

Comme toi, je pleurs souvent tout en sachant que demain, le jour se lève…


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