#47

Cé Bé

Le racisme n'existe pas...

#47

 

Le racisme n'existe pas.

 

Pour qu'il y ait racisme, il faudrait qu'il y ait race. Or, il n'y a pas de race chez l'homo sapiens. Les différences sont trop faibles entre les ethnies, il est impossible d'y distinguer des races. On peut le faire pour les chiens et les chats mais pas pour les humains.

 

Il y a des gens qui pensent qu'ils sont racistes alors qu'ils sont juste mal renseignés.

 

C'est comme pour l'antisémitisme. Ce mot n'a plus aucun sens sachant qu'il n'y a pratiquement plus de sémites chez les juifs. Un juif n'est pas plus sémite qu'un américain est grec. C'est l'exemple type d'un terme utilisé pour servir les intérêts des uns ou des autres.

 

Il y a dans toutes ces luttes contre l'injustice une tendance, parfois accidentelle, à faire disparaître l'individualité derrière des catégories générales.

 

Il en va de même pour le féminisme. Ne pourrait-on pas défendre le droit des femmes sans utiliser ce terme stigmatisant ? Le féminisme a engendré des extrêmes, comme ces féministes conservatrices aux États-Unis qui rejettent les transsexuels.

 

J'encourage ces gens, comme « ni putes, ni soumises » ou « S.O.S racisme » à rentrer chez eux et à réfléchir sur une manière plus appropriée de défendre les injustices, une manière qui tient compte de l'individu.

 

Racisme, antisémitisme, féminisme, tous ces mots devraient disparaître. Ils sont le fer de lance de cette bien-pensance maladroite et criarde. Ces bien-pensants qui créent des mouvements de foule et n'ont que faire de la vérité. Si Frankenstein existait, ils iraient main dans la main brûler sa maison avec des pancartes et des torches.

 

La bien-pensance est représentative de la bêtise humaine au même titre que les injustices qu'elle combat. Elle ne laisse aucune place à la réflexion, au bon sens et à la concertation. A mon sens, elle est vulgaire et dangereuse.

 

Il est important, je crois, de conserver une indépendance d'esprit, une intégrité idéologique, quand nous nous retrouvons face à une situation qui met à l'épreuve notre sens critique.

 

Qu'elle touche une ethnie, le droit des femmes, le droit des pères, les classes sociales, le harcèlement à l'école, les violences conjugales, le handicap, etc… L'injustice n'a qu'un seul visage. Dans un monde utopique, il serait question de juger l'acte malveillant d'un humain contre un autre humain, ni plus, ni moins. C'est en tout cas ce que je pense.

 

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