Ô parfums !
Dominique Taureau
L'éphémère des sensations
Les épis de blés chuchotaient le bruissement mûr de l’été… Trois fleurs libres de culture s’effleuraient là de murmures. « - C’est le rubis de mon velours qui rougit l’horizon des champs ; c’est moi le prince des couchants ! » « - C’est le diamant de mon satin qui blanchit l’aube des matins ; et c’est moi la reine du jour quand mon cœur d’or jaunit le jour ! » « - C’est bien le saphir de ma soie qui bleuit le ciel des beaux jours ; c’est moi le grand roi de l’azur ! » Altesses sur leur tige de sveltesse, elles semaient l’ambition de sève en leur parure de rêve lorsque le lointain tinta en échos diablotins… Ces beautés connurent la fin com’tout à chacun.
Une poésie rafraîchissante et odorante! hummm..!
· Il y a presque 11 ans ·chrisalexandra
Mais les couleurs restent en mémoire! Amicalement vôtre
· Il y a presque 11 ans ·vividecateri