L'Océan aux longues dents
Je suis sauvage, et virulent,
Tel un vil et sauvage torrent,
Car non, je n'épargne personne…
…Pas même le plus digne des hommes.
Viens m'affronter, prend ton bateau,
Au large va, sans prendre l'eau,
Regarde cet horizon nacré,
Pour toi oui, je suis préparé.
Tu crois à cette plénitude,
Pourtant ce soir tu vas mourir,
Et doucement ça me fait rire,
Tu ne me vois pas approcher.
Et mon courroux, et mes éclairs,
Et ces vagues qui vocifèrent,
Je suis une pluie de colère,
Ton bateau non, n'est plus très fier.
Vous êtes nombreux, je crois,
Vous autres jetés dans mes bras,
Noyés sous mes tempêtes,
Et mes sirènes qui s'entêtent.
Alors, crois-tu donc me défier ?
Et t'en sortir, pouvoir rentrer ?
Ta femme t'attend, ta femme angoisse,
Tandis qu'en douce... toi tu trépasses.
L'eau te submerge et tes matelots,
Vous désespérez à flots,
Votre bateau ivre dégringole,
Mes vagues sur vous, tel un linceul.
Ton fils, un orphelin,
Ta femme, pleine de chagrin,
Oui tu as voulu m'affronter,
Contre vents et marées,
Mais n'oublie pas que l'eau qui dort,
Est le pire des mauvais sorts.
Putain de bien écrit. Mais ouais comme dit bombyx, menacant oui !
· Il y a presque 8 ans ·mark-olantern
Requiem à tous ces marins...
· Il y a presque 8 ans ·Marcus Volk