Océan d'Aziliz

amaende

Aziliz, aux yeux de Breitz !

(Elle a un chaperons ronds, vive la bretagne...)

L'encre que je te confie ici, saura-t-elle (un peu) s'accrocher quelques instants de ton tant ?

Ne (re)sens tu pas tes vagues souvenirs battre mon cœur salé ?

Tu le sens ? Moi je le saigne. …il me semble…

Bon, pas tant de temps en tant, mais…

Désormais Ondine, on dit que la sirène a sonné le Mend'arin en mal d'autres rives.

Oui. Il est vrai.

Mais voilà, pourtant hors air - hors eau, me voici hors je.

Tout ambitieux désirs d'épopée(s), (d')poupée(s), effacés.

A part celui de te (re)rencontrer...

Morne marée basse, à quand le retour des O fortes, que tu m'as laissé en impression ?

Revoir ton sillage fugace baigner de vie mes flans de roches aigries…

Laver toutes traces d'idées de marée noire, d'un déjà fui passé.

Ballotter mon cœur comme une coque accrochée à je ne sais quelle farfelue idée.

Le jour où ; je décide enfin de me (re)jeter à l'eau, à défaut d'à la mer,

Tu remontes le courant de ce pays que je croyais miné,

Moi Dragueur de triste(s) mine(s)...

Depuis. De toi. Je ne peux oser me tarir. Je ne peux, non plus, le taire. …et me trahir !

Être sûr, avant de partir.

C dis. Aziliz.

C-10 : Touché-coulé.

10 le moi aussi ! Oui-Nord. Es-ce l'ouest ?

Mais donne moi une indication de direction.

S'il te plaît.

"Non ! ". "NON !" Rien t'angage à me laisser me bercer 2 ta houle.

Mais je suis prêt à endosser n'importe quel ciré,

Et à me battre, pour toi, contre ventes et marée chaussée.

Baisser tout pavillon de complaisance de sous-marinier blindé de VieS gâchées.

Sois mon phare, je serais ta côte. …à tes côtés.

Pôvre pêcheur emporté, je me ferais doux et fort,

Comme... Comme ces galets qui ne servent à rien…

Mais qui, d'une main de maître S'experte, donnent d'infinis ricochets.

Pris dans tes filets, j'y trouverais les lieux bleus, les étoiles, et...

Et L'idéale iode idyllique, qui fait le sel du souffle de la ...Vie.

De La vie ? De cette vie !

J'en ai marre.

De ma vie - seul - j'en ai marre.

J'en ai marre de misaine de ce mât de misère,

Seul étendard de ma vie de dériveur envasé.

Ensablé, échoué, jamais coulé, tombé de mes montagnes par un vent mauvais.

(UnE) Mauvaise bourrasque.

Je m'en vais. Oui, je mens vrai. Je m'en vais, et m'en vante.

Je vais, vé(hé)nement, m'en aller. Vainement… Vraiment ?

Mais depuis ta rencontre en coup de vent, soufflé, je ne peux que douter.

Stoppé. Vraiment !

Je vrai aimant en un instant ?

Prouve moi le contraire, et fais moi taire. En-terre-moi. Foules moi à tes pieds, j'y suis déjà !

Va ! Reprends le large et largue moi, comme une trop lâche amarre, avant de moi, en avoir marre.

Je t'en supplie avant que tout (re)commence, dis moi que c'est fini.

Euh ?…La course au large.

Dis moi "petit". Renvois moi à fond de cale, à 10 mille mile d'ici

Force 7. DirectionS Cap Golfe de Gars-con et Mer du mépris.

Continue à m'ignorer, ignore moi ! Un, deux (maintenant). Pas trois, pas Toi,

Pas moi...   A moi !

Et la prochaine fois, gaffe !  Gaffe ! Je refuse tout flux et reflux, je veux de la poé-possé-idonesque tempête, ou ma tête.

Un gros grain, pas d'ivraie, ni de grincheux : du jeu, de l'ivresse, de la vitesse, et des délices...

Aziliz !

Signaler ce texte