Olivier Legendre. Interview I

Olivier Sun7

Etrait de "Le divan" d'henry Chapier

Henry Chapier : Bonjour Olivier. Merci d’accepter cette entrevue. Je ne vous présenterai donc pas puisque nous sommes là pour le faire au fil de cet entretien.

Olivier Legendre : Merci à vous de m'accueillir.

H.C : Vous écrivez et dites régulièrement " Il y a plus de soleil dans mes nuits que de glace dans mes whiskys " Est une question de température ?

O.L : Non...De tempérament.

H.C : Pourquoi pensez vous que rien ne peut être plus beau que ce que nous offre la nature, tout en étant elle-même en conflit avec l'ordre naturel ?

O.L : Qui y a-t-il de plus beau qu'une femme nue sur un cheval ?

H.C : C'est subjectif comme question. Est ce que cela répond, pour vous, à la mienne?

O.L : J'ai pas fini... Ce qui est plus beau que la plus belle femme nue montant le plus beau des chevaux c'est un homme sur une jument. C'est la beauté de l'ordre naturel des choses... Il l'à monte (rire). La beauté naturelle dans l'ordre naturel à plus de valeur que la beauté de la simple nature... Vous me suivez... c'est subjectif en effet et c'est aussi ce qui est beau.

H.C : Soit... Et pour les femmes justement... Vous dites "les femmes sont toutes différentes dans des catégories similaires " ?

O.L : Oui c'est comme les touches d'un piano... Il y a les blanches et les noires, chaque note est différente aussi, mais appartiennent à de mêmes gammes... Il y a même des pianos à queues (rire).

H.C : Quel est votre type de femmes ?

O.L : Celles qui ne boivent pas, qui ne fument pas et qui font bien l'amour.

H.C : Votre type d'homme ?

O.L : Pourquoi aurai-je un type d'hommes ? je ne suis pas homo... pas encore... Mais sinon, question de territorialité, ce serait tout le contraire de mon type de femmes.

H.C : Vous avez dit " Il est important de ne pas froisser une femme car elle ne repassera pas, ce n'est pas une leçon de savoir vivre mais de savoir faire." Vous pouvez vous expliquer ?

O.L : Je n'ai jamais dit ça...

H.C : C'est écrit ici, dans rock n' folk de septembre dernier...

O.L : Le problème avec les journalistes, c'est qu'ils ne vous écoutent pas pour la plupart mais interprètent ce qu'ils ont envie d'entendre. Ce que j'ai dit c'est :  Il est important de ne pas froisser une femme car elle ne repassera pas, ce n'est pas une leçon de savoir vivre mais de savoir fer. Pas faire mais fer, F.E.R. C'est la subtilité, pour bien la cueillir, c'est comme pour une fleur, il faut de l'esprit sinon on arrache.

H.C : Croyez vous en Dieu ?

O.L : L'important n'est pas si moi j'y crois, ça n'apporterait rien. Ce qu'il est important de savoir, c'est si dieu existe. Pour ça c'est simple, traitez le sincèrement de con, maudissez le farouchement et.... attendez. Vous aurez la réponse à votre question (rire).

H.C : On dit que le talent existe chez quelqu'un si la notoriété est là avant 40 ans, vous en avez 43 et vous n'êtes pas mondialement connu... Comment expliquez vous ça ?

O.L : C'est que mon talent est d'être discret avant tout. La notoriété tue, la discrétion apporte longue vie.

H.C : On finira donc sur cette jolie pirouette, je vous remercie encore de vous êtes prêté à cette interview.

O.L : C'est moi qui vous remercie.

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